Blanc cherche l’interrupteur pour que Paris retrouve la lumière

- - AFP
20e minute de jeu samedi à Furiani. Le PSG mène 2 à 0 contre la 19e formation de L1, pire attaque du championnat. 1h30 plus tard, le club de la capitale s’incline 4-2, laissant filer l’occasion de prendre la tête du championnat. « On a dominé cette équipe bastiaise d’une façon incroyable, puis on a l’impression que la prise a été débranchée. Tout d’un coup plus rien, plus de lumière », retrace Laurent Blanc, ce lundi en conférence de presse au Camp des Loges.
Pour le coach du PSG, le constat est sans appel : « Dès qu’il y a un grain de sable, ça se transforme en catastrophe. Quand la moindre difficulté tu lâches, ça veut dire que tu as un problème mental. » Et la tâche semble particulièrement ardue : « Quand c’est technique ou tactique, tu peux y remédier. Quand ça touche le domaine du mental, c’est plus compliqué pour un entraineur. Parfois ça met du temps à réagir, les gens sont différents. »
Blanc : « Il faudrait une prise de conscience des joueurs »
Par devoir, Blanc veut y croire mais admet son incapacité à batailler seul : « Je me dois de discuter avec les joueurs de comment on va rebondir. Avec le staff technique on a des responsabilités et on les assumera. Mais il faudrait aussi qu’une prise de conscience des joueurs arrive. C’est collectivement qu’il faut régler le problème. »
Pas de quoi rassurer Jean-Michel Larqué, membre de la Dream Team RMC Sport. « Blanc n’a aucune arme. Les dirigeants l’ont désarmé et les joueurs l’ont dégradé. Ils n’y arriveront pas parce qu’ils ne sont pas réceptifs. Moi, j’attendais que les dirigeants viennent un peu en aide à Laurent Blanc. Mais je ne les ai toujours pas entendus. » Ses joueurs aux abonnés absents, son président, Nasser Al-Khelaifi, au Qatar pour le tournoi de tennis de Doha, Blanc a effectivement semblé particulièrement esseulé ces derniers jours.
Le déplacement à Saint-Etienne mardi (21h), en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, doit permettre de redresser la barre et d’éviter toute gamberge, adjure le technicien de 49 ans. « Je pense que c’est une chance de rejouer trois jours après. Il y a peu de temps mais je pense qu’on peut rebondir contre Saint-Etienne. C’est de mon devoir d’y croire et surtout de faire comprendre aux joueurs qu’on peut se qualifier », confie Blanc, la méthode Coué planquée derrière le tableau noir.
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