
Bordeaux: Gourvennec s’est excusé auprès de Lewczuk

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Il y a d’abord le moment de flottement. Celui, nécessaire, pour tenter de comprendre qui était ce défenseur ''qui se la régale'', ''met trois plombes à dégager'', ''ne redonne pas la solution derrière'' et ''fait tout à deux à l’heure'' lors de ASSE-Bordeaux. Puis une fois que l’identité de l’incriminé est tombée, celle du défenseur polonais Igor Lewczuk, il ne restait plus qu’à savoir comment allait se passer les retrouvailles entre le joueur et son entraîneur, Jocelyn Gourvennec, quelques jours après le match nul frustrant pour les Girondins de Bordeaux concédé vendredi dernier à Saint-Etienne (2-2) et ce, alors que les joueurs au scapulaire avaient mené au score deux fois.
"Normal d'assumer ses erreurs"
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Car la séquence, captée par les caméras de Canal + et diffusée dans son émission dominicale J+1, a fait le tour de la toile et aurait pu avoir de drôles d’incidences dans le vestiaire bordelais. Sauf que Gourvennec a pris le soin de faire redescendre la vapeur, d’abord avec son groupe et, évidemment, l’intéressé lors de la reprise de l’entraînement mardi. ''Ce n’est pas compliqué à gérer à partir du moment où on leur dit la vérité. La vérité est que c’est sous le coup de l’énervement, a confié Gourvennec dans les colonnes de Sud-Ouest. Il y a une façon de dire les choses, mais ce n’était ni la forme ni le lieu pour le faire. J’ai fait une erreur et quand je fais une erreur, je présente mes excuses au joueur et au groupe. C’est normal d’assumer ses erreurs, même si ça ne fait pas plaisir. Ça ne change rien au grand respect que j’ai pour Igor. Je le lui ai redit.'' Avant de répéter l’exercice auprès de nos confrères, cette fois.
"Un excès de colère qui n'avait pas lieu d'être"
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"J’étais sur l’énervement d’une fin de match où aurait pu perdre à 10 contre 11 (expulsion de Pallois, ndlr). C’était un excès de colère qui n’avait pas lieu d’être, insiste le coach bordelais. Généralement, je me maîtrise dès la fin du match. Ça m’était arrivé une fois d’être dans l’excès pareillement sur une fin de match, avec Guingamp en Ligue 2. Ce sont des choses du jeu que je dis aux joueurs concernés entre quatre yeux quand je dois le dire. C’est un peu du reporting sauvage mais ça met en évidence qu’il faut en permanence se maîtriser et ne pas être dans la colère car elle est mauvaise conseillère".