Bordeaux : Jérémy Ménez conseille les jeunes, mais n’a "pas forcément la meilleure méthode"

Présent ce vendredi en conférence de presse, à la veille de Bordeaux-Lille (20h), Jérémy Ménez a évoqué son début de saison plutôt décevant. L’attaquant de 29 ans s’est aussi attardé sur son rôle auprès des jeunes, qu’il conseille… à sa façon.

L’espoir est devenu grand. Du haut de ses 29 ans, Jérémy Ménez est l’un des joueurs les plus expérimentés de l’effectif des Girondins de Bordeaux. Présent ce vendredi en conférence de presse pour la première fois cette saison, l’international français a évoqué son rôle auprès des plus jeunes. Et il l’avoue, il n’est pas encore tout à fait au point dans le rôle de « l’ancien ».

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« J’essaye de leur donner des conseils, même si c’est vrai que des fois, je n’ai pas forcément la meilleure méthode, reconnaît Ménez avec le sourire. Mais c’est pour leur bien, il n’y a rien de méchant, c’est parce que je suis comme ça. C’est parce que je pense qu’ils ont beaucoup de qualités, qu’ils peuvent faire de belles choses, donc c’est toujours pour leur faire du bien et les encourager pour la suite de leur carrière. Quand j’étais jeune, les anciens me sont toujours rentrés dedans et ça m’a fait du bien. Parfois, un petit coup de pied au cul, ça fait du bien. Mais ce n’est pas méchant. Ce sont des jeunes qui ont beaucoup de talent. »

« Il ne faut pas trop se prendre la tête »

Interrogé ensuite sur ses performances depuis le début de saison (deux buts et une passe décisive en treize matchs de L1), Ménez a admis qu’il n’était pas totalement satisfait mais se veut optimiste pour la suite. « Sur les deux derniers matchs, je me suis senti vraiment mieux physiquement, a-t-il déclaré. Ça revient et je suis vraiment content parce que c’est que j’attendais. On verra tout ça en fin de saison. J’aimerais être un peu plus décisif mais ça va revenir naturellement, il ne faut pas trop se prendre la tête. »

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Se prendre la tête, Ménez refuse de le faire, même lorsqu’il est sur le banc au coup d’envoi, comme le week-end dernier contre Dijon (3-2). « Ça m’a touché, c’est un grand mot, souffle-t-il. Je ne m’y attendais pas mais c’est comme ça. La meilleure des réponses, c’est quand je suis rentré sur le terrain. Ça fait partie du truc, j’en ai parlé avec le coach et il n’y aucun soucis là-dessus. Mais je préfère ne pas être sur le banc quand même (rires). » Histoire d’être au plus près des petits jeunes…

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Alexandre Alain avec Nicolas Paolorsi