Bordeaux: Martin n'en veut pas à Henry et explique son refus

Ce ne sera donc pas lui. En pourparlers depuis plusieurs jours pour être le successeur de Gustavo Poyet, Thierry Henry a finalement décliné l’offre des Girondins. Les deux parties n’ont pas trouvé de terrain d’entente et Eric Bedouet va donc poursuivre son intérim sur le banc bordelais. Pour Stéphane Martin, la non-venue de l’ancien capitaine de l’équipe de France est une "une déception, forcément". "On croyait beaucoup en sa candidature, en ce qu’il pouvait nous apporter. C’était un pari, mais c’est toujours le cas lorsqu’on nomme un entraîneur", explique le président bordelais dans un entretien accordé ce mercredi à L’Equipe.
"Bedouet fait du bon boulot"
S’il ne cache pas sa déception, Martin ne semble pas en vouloir à Henry. "Pour lui aussi, c’était un pari. C’est une décision respectable basée avant tout sur un plan de carrière très réfléchi. C’est quelqu’un de très méthodique, de passionné et il a très envie de coacher. Mais il ne voulait pas se rater pour sa première expérience", souligne le patron des Girondins, qui estime que "le contexte d’incertitudes autour du club n’a pas aidé". "Quand on voit ça de l’extérieur, on peut se dire que ce n’est pas l’idéal. Si tout n’est pas réuni et que l’on démarre mal, on a vite fait de se retrouver avec une étiquette de mauvais coach collée dans le dos", poursuit-t-il.
Martin assure par ailleurs ne pas vouloir précipiter sa décision. "La seule certitude, c'est que le nouvel entraîneur ne sera pas là d'ici à demain (ce mercredi). Après, il restera une journée avant la trêve en sachant qu'Eric Bedouet fait du bon boulot", rappelle-t-il. Sauf énorme retournement de situation, c'est donc Bedouet qui officiera sur le banc bordelais jeudi face à La Gantoise pour le barrage retour de la Ligue Europa (à suivre en exclusivité sur RMC Sport).