Bordeaux-Nice: les Girondins s'en prennent à la VAR après un penalty non-sifflé

C'est une nouvelle action litigieuse, qui a eu des conséquences directes pour Bordeaux. Battus ce dimanche (1-0) par l'OGC Nice, les Girondins se rapprochent de la Ligue 2, à quatre points de la place de barragiste occupée par Saint-Etienne à trois journées du terme. En fin de match (86e), l'équipe de David Guion aurait pu obtenir un penalty.
Après avoir tenté de reprendre un ballon de la tête, Jean Onana s'est écroulé dans la surface de réparation, doublement accroché par le maillot devant et dans son dos par Jean-Clair Todibo. L'assistance vidéo est intervenue mais n'a étonnament pas accordé le penalty à Bordeaux. De quoi rendre furieux Grégory Coupet, l'entraîneur des gardiens bordelais. "Ce qui me déglingue, c'est que la VAR a été sollicitée... J'étais pour la vidéo mais Monsieur Platini, vous aviez raison, ça n'apporte pas grand chose", a fulminé l'ancien portier sur son compte Twitter.
"Un penalty flagrant", pour Gérard Lopez
L'arbitrage vidéo a estimé que l'arbitre, Johan Hamel, n'avait pas commis d'erreur manifeste sur cette action, regrettable donc pour Bordeaux qui a ensuite perdu pour la 18e fois de la saison. Andy Delort avait crucifié quelques minutes auparavant (74e) Onana et ses coéquipiers, après une erreur de Tom Lacoux. "On prend un but où le ballon ricoche sur Tom, on nous accorde pas un penalty flagrant, a déploré de son côté le président Gérard Lopez. C'est une saison où il n'y a rien qui va."
Néanmoins, après la rencontre, David Guion a parlé d'une défaite logique" au vu du nombre de situations adverses. "On a réussi par moments, mais on a encore donné un but et senti pas mal de fébrilité chez les garçons. Techniquement, on a bien vu que l'on était en dessous, a réagi le technicien, arrivé en cours de saison. Là, on a été en grosse difficulté. Les garçons s'investissent, je vous assure, mais ce n'est pas suffisant, on l'a vu. Il y a de la fébrilité, de l'anxiété, qu'il va falloir vite balayer."
Dimanche prochain (15h), Bordeaux ira sur la pelouse d'Angers, qui n'est pas encore sauvé pour le maintien mais qui, avec 35 unités, dispose de huit points d'avance sur son futur adversaire. Une défaite, en fonction des résultats de Clermont et Saint-Etienne, qui jouera mercredi, pourrait même déjà condamner le club de Gérard Lopez à la Ligue 2.