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Caen: les secrets d’une insolente réussite

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Caen reçoit Lille ce samedi (20h) à l’occasion de la 17e journée de Ligue 1, avec pour ambition de conforter sa place de dauphin du PSG. Avant cette rencontre, RMC Sport vous dévoile les secrets d’une réussite qui ne doit rien au hasard.

Une dynamique ultra-positive

Difficile de trouver dynamique plus positive que celle de Caen. Sur l’année civile 2015, le Stade Malherbe a pris 60 points en Ligue 1. Seuls le PSG, Lyon et Monaco, les trois premiers de la saison dernière, ont fait mieux. Pourtant, il y a un tout juste un an, Caen était relégable et n’avait pris que 14 points. Mais depuis, les hommes de Patrice Garande ont trouvé la bonne carburation et repris leur bonne dynamique débutée lors de la saison 2013-2014, celle de la remontée dans l’élite. Même après trois défaites consécutives au mois d’octobre, les Caennais ont réussi à reprendre leur marche en avant. Le signe d’une équipe mature.

Une stabilité rare

La valse des entraîneurs ? Très peu pour Caen. Jean-François Fortin n’est pas franchement un adepte des changements de coach et mise plutôt sur la stabilité. La preuve : depuis son arrivée à la présidence du club en 2003, le patron du SMC n’a travaillé qu’avec trois entraîneurs. Après Patrick Rémy, parti en mai 2005, Franck Dumas est resté jusqu’en 2012, avant que Patrice Garande, son adjoint, ne lui succède. Une stabilité devenue très rare en Ligue 1.

Un effectif intelligemment construit

Les dirigeants caennais n’ont pas beaucoup de pétrole, mais ils ont des idées. Avec un budget de 26 millions d’euros, soit le 15e de Ligue 1, impossible de recruter des grands noms. Pas un problème pour le club bas-normand, qui a tout de même réussi à construire intelligemment son effectif. Avec des joueurs d’expérience rompus aux joutes de l’élite (Vercoutre, Féret, Bessat) et des jeunes éléments repérés dans les divisions inférieures (Imorou, Adéoti, Da Silva,…), la mayonnaise a pris et les résultats sont là.

Delort, le « Monsieur Plus »

Avec un meilleur buteur (Hervé Bazile) à seulement sept réalisations l’an passé, Caen avait besoin d’un « goleador » pour franchir un cap. Il l’a trouvé en la personne d’Andy Delort. Meilleur buteur de L2 en 2014 avec Tours, le Sétois s’était perdu à Wigan. Le SMC a fait le pari de le relancer et lui a fait signer un contrat de quatre ans. Bien lui en a pris, puisque le nouveau numéro neuf caennais, comparé à Jean-Pierre Papin pour son style très direct, a déjà marqué cinq fois et délivré deux passes décisives en 16 journées. Suffisant pour faire franchir un cap au Stade Malherbe.

AA