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Cavani le sauveur, Cyprien le canonnier, Pléa le chirurgien, Cardinale le gaffeur: les notes de PSG-Nice

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Au terme d’un match spectaculaire, le PSG et Nice se sont quittés dos à dos sur la pelouse du Parc des Princes (2-2). Dominateurs tout au long de la rencontre, les joueurs d’Unai Emery ont été cueillis à froid par des Aiglons en confiance, avant, au mental et grâce à l’abnégation de Cavani, d’arracher un point, qui ne les satisferont pas pour autant.

LES NOTES DU PSG

Areola : 4

Aurier : 7,5

Marquinhos : 5

Thiago Silva : 5,5

Kurzawa : 6,5

Krychowiak : 4 (remplacé par Lucas, 46e. Note : 4,5)

Verratti : 6,5 (remplacé par Ben Arfa, 74e)

Motta : 3

Matuidi : 5,5

Di Maria : 3 (remplacé par Meunier, 81e)

Cavani : 7,5

Cavani, encore et toujours lui

Son incroyable raté face à Cardinale, alors qu’il avait fait le plus dur en éliminant magnifiquement Malang Sarr, à la 40e minute de jeu et alors que son équipe était menée 1-0, a fait craindre le pire pour l’Uruguayen. La thèse de la soirée cauchemar était même posée sur la table quelques instants plus tard, lorsque Pléa enfonçait un peu plus les Parisiens juste avant la pause (45+3e). Mais le Matador a frappé tout de suite à la reprise, ne manquant pas la cible de près cette fois (46e). Et son instinct ne l’a pas trahi à l’heure de jeu au moment de sanctionner une incroyable erreur de Cardinale (60e). Sans lui, on peine à imaginer comment Paris aurait pu revenir dans la partie.

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Aurier a (presque) eu tout bon

Il a d’entrée mis Dalbert dans sa poche et le latéral niçois n’en est jamais sorti. Souvent tancé pour son inconstance, notamment dans un même match, Serge Aurier a cette fois livré une prestation pleine, tout en allant et en mordant, constituant le point fort du PSG dimanche soir. Rien d’étonnant donc à ce que le premier but parisien vienne d’un de ses déboulés dans le couloir droit.

Motta pas dans son assiette

Rien à dire, il est bien meilleur en sentinelle devant sa défense que dans un poste de relayeur, fonction qu’il a heureusement retrouvé à la pause et après la sortie de Krychowiak, remplacé par Lucas à la reprise (46e). Ce qui ne l’a pas empêché d’être averti pour une faute stupide sur Cyprien (77e). Mais l’Italo-Brésilien a globalement été très en-dessous des attentes et du niveau qu’on attend de lui. On a hésité à mettre en exergue Di Maria, lui aussi décevant, plutôt que lui. Mais son pied haut évitable sur Pereira (32e) amène le premier but niçois. Et il ne saute même pas sur le coup de canon de Cyprien…

LES NOTES DE NICE

Cardinale : 3

R. Pereira : 5,5

Souquet : 4

Dante : 4,5

Sarr : 5

Dalbert : 4,5 (remplacé par Boscagli, 48e. Note : 5)

Seri : 5

Cyprien : 7

Walter : 4,5 (remplacé par Koziello, 89e)

Pléa : 6 (remplacé par Balotelli, 74e)

Belhanda : 5,5

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Cyprien, un canon à la place du pied

Beaucoup, beaucoup de volume. Mais on retiendra avant tout l’apport offensif de l’ancien Lensois, définitivement une des révélations de cette première partie de saison de Ligue 1. Le milieu de terrain a pris ses responsabilités à la demi-heure de jeu au moment de frapper un coup franc intéressant pour l’OGC Nice et il l’a conclu de façon aussi tonitruante que splendide. Il a failli remettre ça juste avant la pause, manquant de peu de près de mettre le public du Parc des Princes KO (45+2e). On comprend mieux pourquoi Lucien Favre ne se passe plus de lui dans son onze de départ.

Cardinale est passé au travers

Certes on ne peut pas dire qu’en face, Alphonse Areola ait particulièrement brillé sur sa ligne. Mais à la différence de son homologue niçois, le gardien de but du PSG n’a pas plombé les chances de son équipe sur une incroyable faute de mains. Fébrile, autant par l’enjeu, qui sait, que par le pressing que lui a imposé Cavani en début de match, l’obligeant à jouer contre-nature et à allonger au pied, Yoann Cardinale s’est manqué à l’heure de jeu, en détournant un centre de Kurzawa sur Dante… et offrant ainsi à l’Uruguayen le but de l’égalisation. Une erreur lourde de conséquences.

Pléa est bien un buteur aujourd’hui

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Avant la rencontre, il confiait à RMC Sport son envie de progresser dans la finition, son principal défaut, pointé sans pitié par les observateurs. Ce dimanche soir, il n’a pas tremblé au moment de conclure sa seule véritable occasion de la partie. Les mauvaises langues diront qu’il a profité d’un heureux concours de circonstances et d’une double erreur de la paire Silva-Marquinhos. Mais son seul tir du match est cadré et finit au fond des filets. Son 10e but de l’exercice après 17 journées.