Ceferin estime que la Ligue 1 n’est pas un championnat fort

On ne pourra pas reprocher à Aleksander Ceferin son manque de franchise. Le président de l’UEFA s’est confié au média croate Sportske en marge du match amical organisé entre l’Hadjuk Split et le Shakhtar Donetsk (3-3), auquel il a assisté dimanche. Il a balayé l’actualité du moment et notamment la fin de saison passionnante et indécise en Ligue des champions. Il prédit un triomphe anglais et souligne le manque de compétitivité dans les championnats français et allemand.
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Son favori? "D'une certaine manière, je m'attendais à ce que City soit champion, mais Liverpool est extrêmement fort et le Real est comme un chat avec 10 vies, analyse-t-il. Benzema s'améliore chaque année, Modric, à 36 ans, est fantastique. Ils ont Vinicius et le reste n'est pas mal non plus. Ils se faufilent. Pourtant, je prédis une finale anglaise."
"Quand nous étions en guerre avec la Super League, les supporters anglais nous aidés. Les Italiens et les Espagnols n'ont rien fait."
Le dirigeant rebondit ensuite sur les échecs du PSG, sorti en huitièmes de finale, et du Bayern, éliminé en quarts, qu’il attribue donc au manque de densité en Ligue 1 et Bundesliga. "C'est vrai, ces deux championnats ne sont pas forts, lance-t-il. Deux clubs dominent. Il y a plus de concurrence en Italie, mais ils ne sont pas financièrement solides. La Premier League a la plus grande tradition, les supporters sont différents de ceux d'Italie. Quand nous étions en guerre avec la Super League, les supporters anglais nous ont aidés. Les Italiens et les Espagnols n'ont rien fait. Les Allemands et les Français n’y étaient pas puisque leurs clubs n'étaient pas concernés de près (par la Super League à laquelle le Bayern et le PSG n’ont jamais adhérée, ndlr)."
Si le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus sont toujours engagés pour le projet, Ceferin assure d’ailleurs qu’il est bel et bien mort. "C'est fini, assure le Slovène. Ils essaient de satisfaire un peu plus leur ego, mais ça ne pourrait jamais marcher de toute façon." Lui se régale donc devant la Ligue des champions, sa compétition préférée. "Le match City-Real (4-3 à l’aller) était la meilleure publicité pour la Ligue des champions, conclut-il. C'est un monde différent."