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Chernik infranchissable, Pardo et les Nantais inoffensifs… les tops et flops de Nantes-Nancy

Issiar Dia et Lima

Issiar Dia et Lima - AFP

Comme il y a un mois en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, Nancy a surpris Nantes (0-2) sur sa pelouse de la Beaujoire ce dimanche pour le compte de la 23e journée de Ligue 1. Une rencontre marquée par les parades de Sergey Chernik et l’improbable manque d’efficacité des Nantais.

TOPS

Nancy, la très belle affaire
En s’imposant 2-0 face à une faible équipe nantaise grâce à Issiar Dia (50e) et Julien Cetout (64e), Nancy a réalisé une magnifique opération en vue du maintien. Seizième ce dimanche matin, ils dépassent leur adversaire du jour et pointe désormais en 11e position à quatre points de la zone de relégation. De bon augure avant un déplacement délicat à Lyon mercredi. Nantes est 14e.

Le mur de l’Atlantique, c’était Chernik
Le gardien de l’ASNL, Sergey Chernik, est à créditer d’une très belle prestation récompensée par une clean sheet mérité. L’international biélorusse s’est montré vigilant face à Dubois à deux reprises, et surtout sur des très grosses frappes de Rongier et de Lima en fin de match.

Première pour Julien Cetout
L’ex-joueur de Tours se souviendra de sa performance au stade de la Beaujoire. C’est sur la pelouse des Canaris que le milieu de terrain de Nancy a inscrit son premier but en Ligue 1. Pour son 14e match dans l’élite, il a repris victorieusement de volée un centre venu de la gauche de Dalé (64e). Il peut dire merci à Rémy Riou, pas impérial sur cette action.

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FLOPS

Des Canaris désespèrent inoffensifs
La hiérarchie a été respectée entre les deux plus mauvaises attaques de notre championnat. Nantes, la pire (15 buts) a « tenu toutes ses promesses. » A l’image du duo Sala-Stepinski, les Jaune et Vert ont encore affiché leur faiblesse dans le secteur offensif. Les chiffres sont impitoyables. Les Nantais n’ont cadré que trois de leurs 16 tirs. Inquiétant.

Felipe Pardo mauvaise pioche ?
C’est peu dire que la recrue hivernale nantaise n’a pas brillé. Avant d’être remplacé après l’heure de jeu, le milieu colombien venu de l’Olympiakos a touché 29 ballons en 67 minutes et en a perdu sept. Quant aux tirs, il n’y en a pas eu. Sergio Conceiçao a dû apprécier…

Harit-Muratori, c’était chaud, Correra-Conceiçao aussi
Fin de match houleuse à la Beaujoire ou un contact entre Amine Harit et Vincent Muratori a déclenché un début de bagarre générale. Après que les deux hommes aient été expulsés (90e), Sergio Conceiçao et Pablo Correa n'ont pas montré l'exemple. Les deux entraîneurs ont même failli en venir aux mains en quittant la pelouse. Le premier a fait signe au second de se taire avec sa main. Un geste que n'a pas apprécié l’Uruguayen, tout aussi chaud, qui a été heureusement été retenu par le service d’ordre.

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AB