Dans un stade vide, l’OL fait un bon coup à Metz

Alexandre Lacazette - AFP
Match à huis-clos
Drôle d’ambiance pour un match professionnel. Punis après le jet de pétards par quelques « supporters » en décembre dernier sur Anthony Lopes, les Messins devaient accueillir leurs homologues lyonnais ce mercredi dans un stade Saint-Symphorien vide, puisqu’à huis-clos. Pas l’idéal pour enflammer une rencontre et tenter de prendre définitivement ses distances avec la zone rouge. Et alors qu’ils menaient 1-0 au moment de l’interruption du match lors de la 16e journée, les Grenats n’ont cette pas fois pas réussi à vite prendre les devants.
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Un festival d’occasions manquées
Si le score était encore nul et vierge à la pause, les deux formations pouvaient regretter leur manque d’efficacité offensive. Un manque de justesse pour les hommes de Philippe Hinschberger (Milan 7e, Mollet 42e), et un manque de réussite pour les Gones (barre de Fekir, 23e, raté de Diakhaby 45e). Surtout, les deux gardiens se montraient eux aussi très attentifs, et notamment Anthony Lopes, décisif devant Opa Nguette (30e), le Messin le plus en vue de la rencontre.
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24 pour Lacazette, le banc fait la différence
Après le repos, le FC Metz allait flancher tout doucement physiquement, et concéder de plus en plus d’espaces. Une aubaine pour les joueurs offensifs lyonnais, emmenés par un Alexandre Lacazette une nouvelle fois décisif. Idéalement servi par Lucas Tousart, le meilleur buteur de l’OL fixait Didillon à l’entrée de la surface pour inscrire son 24e but de la saison (0-1, 59e), plus très loin de son record de 2014-2015 (27). Entrés en fin de rencontre, Ferri (87e) puis Tolisso (90e) allaient tuer tout suspense. Lyon mettait ainsi fin à une série de trois matchs sans victoire, et prend 7 points d’avance sur l’OM, 5e. A l’inverse, Metz cale après 3 rencontres sans défaite et perd l’occasion de prendre 10 points d’avance sur le 18e, Nancy.
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