Der Zakarian prévient le PSG, Montpellier ne viendra pas pour "le carnaval"

Michel Der Zakarian, entraîneur de Montpellier, a prévenu que son équipe jouerait le coup à fond mercredi face au PSG (21h), en match en retard de la 17e journée de Ligue 1. Sans traitement de faveur pour les stars parisiennes.

La Ligue 1 s’invite au programme mercredi en pleine soirée de Ligue des champions puisque le PSG et Montpellier vont s’affronter (21h) en match en retard de la 17e journée. Avec la perspective d’une très belle occasion pour les Montpelliérains de prendre la quatrième place en cas d’exploit sur la pelouse du Parc des Princes. Un succès serait presque un miracle dans un stade où les hommes de Thomas Tuchel ont remporté leurs 12 matchs de championnat cette saison. 

"Ce n'est pas les Bisounours"

Cela n’effraie pas Michel Der Zakarian, entraîneur de MHSC. "On n’y va pas pour les regarder jouer, prévient le technicien héraultais. C’est ce que je souhaite. On ne va pas aller là-bas pour que ce soit le carnaval. On va aller là-bas pour gagner le match. Il va falloir de la rigueur et le de la justesse. On va les respecter. C’est un sport de contacts et de duels le foot. Ce n’est pas les Bisounours. Ce ne sont pas des Bisounours non plus."

"Bien sûr qu’il faut protéger les joueurs qui ont du talent mais…"

Un langage engagé qui a récemment fait polémique puisque Thierry Laurey, entraîneur de Strasbourg, avait été critiqué pour les propos qu’il avait tenus après le match de Coupe de la Ligue au cours duquel son équipe avait réservé un traitement musclé aux coéquipiers de Neymar, qui s’était blessé. 

"Quand j’entends Jardim pleurer…"

"On fait un sport de duels, abonde Der Zakarian. Quand j’entends Jardim pleurer parce qu’on a blessé son joueur, Golovine… Il a joué le week-end dernier Golovine, il n’avait rien. Nous, en début de saison, quand Dolly (Keagan Dolly, ndlr) s’est fait péter la tête du péroné, il n’y a même pas eu coup franc. L’arbitre n’avait même pas sifflé. On n’a pas pleuré partout mais ça fait cinq mois qu’il ne joue pas Dolly. Bien sûr qu’il faut protéger les joueurs qui ont du talent mais on fait un sport de contact, il y a des duels partout dans tous les matchs. On ne demande à personne de casser la jambe de quelqu’un. On demande d’être premier sur le ballon, c’est le football."

Nicolas Couet avec Julien Landry