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Deschamps : « Mieux vaut être devant que derrière le fusil »

L'entraîneur marseillais espère décrocher dimanche un quatrième succès d'affilée en Ligue 1

L'entraîneur marseillais espère décrocher dimanche un quatrième succès d'affilée en Ligue 1 - -

La réception de Nice, dimanche, peut permettre à l’OM d’affirmer des ambitions que son entraîneur Didier Deschamps cache de moins en moins.

Didier, l’OM doit-il se méfier de Nice, seulement 15e de L1 à l’aube de cette 32e journée ?
Oui. Cette équipe niçoise a redressé la barre en alignant trois victoires d’affilée (Le Mans, PSG, Toulouse, ndlr). Elle encaisse peu de buts. Elle défend bien et viendra d’ailleurs pour ça. Les Niçois sont quasiment assurés de rester en L1. Ils seront donc libérés à Marseille, sans plus grand-chose à craindre.

L’absence de Loïc Rémy modifie-t-elle la donne ?
Forcément, cela change leur animation offensive, même s’ils ont d’autres joueurs devant comme Bagayoko, Mounier, Ben Saada, Traoré ou Bamogo. Ils auront une force de percussion en moins. Au match aller (victoire de l’OM 3-1, ndlr), même si on nous avait fait croire qu’il jouerait, on ne s’était pas plaint de son absence, bien au contraire !

Votre équipe est en tête. Préférez-vous être en position de chasseur ou de chassé ?
J’adore la chasse (rires). Pour ça, il vaut mieux être devant que derrière le fusil, non ? On joue pour gagner des matchs. Si l’on prend tous les points, on ne peut plus avoir personne devant nous. On est là. Même si l’essentiel, c’est d’être devant le 15 mai (date de la fin du championnat, ndlr). C’est comme quand on me demande si marquer au bout de 30 secondes, c’est trop tôt… Le football, c’est quand même marquer des buts le plus vite possible.

Vous disputez votre troisième match de rang à domicile après Lens (1-0) et Sochaux (3-0). On sent que le Vélodrome est redevenu une place forte pour l’OM cette saison…
Oui. Il faut faire en sorte que le Vélodrome soit un atout supplémentaire, et non une pression négative. Il ne faut pas que l’adversaire pense que c’est le bon moment de faire quelque chose quand il vient ici. Il faut qu’il nous craigne. Mais s’il y a une chose que je ne supporte pas, c’est qu’on ne soit pas dans la détermination, la conviction. On a le droit de faire des erreurs, OK. Mais pas sur l’état d’esprit. Et pas à Marseille…