
Dix choses à savoir sur Sergio Conceição, le nouveau coach (garanti bouillant) de Nantes

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Le bonhomme a le sang (très, très) chaud
Sergio Conceição sur le terrain, c’est un peu un pot-pourri de tout ce qui peut nous agacer : à savoir un joueur truqueur, râleur, provocateur et capable de péter les plombs à n’importe quel moment. On n’aura pas assez de ce papier pour citer tous les moments de folie du nouveau coach nantais mais on va au moins vous en citer un, en 2006, lors d’un match de Coupe de Belgique entre le Standard de Liège et Zulte-Waregem. Expulsé pour avoir craché sur un adversaire, Sergio Conceição s’en prend à l’arbitre, à qui il jette son maillot au visage. Résultat : quatre mois de suspension, en club comme en sélection. Et une réputation bien entretenue, nourrie par une grande volonté mais aussi un drame personnel : son père décède dans un accident de moto au moment de sa venue à Porto, suivi peu de temps après par le décès de sa mère.
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Vedette d’une campagne contre le racisme
On peut avoir le sang chaud et l’esprit clair tout de même. Pendant sa suspension de quatre mois, Sergio Conceição est devenu l’ambassadeur d’une campagne anti-racisme dont le slogan était le suivant : « Ne faites pas le singe ».
Il a beaucoup clashé avec ses patrons
Sergio Conceição n’était pas seulement agressif sur le terrain. En coulisses, l’ancien milieu de terrain a aussi fait parler les crampons. A l’été 2012, il ne se cache pas pour dire sa façon de penser à son président à Olhanense, Isidro Sousa. Le nouvel entraîneur nantais monte d’un cran à Braga : il s’en prend lors d’un match au président de l’Académica Coimbra, José Eduardo Simões, dans le tunnel d’accès aux vestiaires, ce qui lui vaudra 50 jours de suspension… avant de se faire virer quelques mois plus tard pour avoir insulté et agressé son président. Waldemar Kita est prévenu.
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Avec lui, ça ne dure (presque) jamais plus d’une saison
Devinez le point commun entre le nouvel entraîneur de Nantes et l’Académica de Coimbra, le SC Braga, Vitoria Guimarães et le Standard de Liège. On vous arrête tout de suite : non, il ne s’agit pas du fait qu’il ait entrainé ces quatre clubs, en précisant tout de même qu’il n’était qu’adjoint au Standard de Liège. C’est surtout le temps passé sur le banc de ces clubs qui est en commun : Sergio Conceição n’a jamais fait plus d’une saison au sein de ces quatre équipes. Sachant qu’il a signé pour deux saisons à Nantes, les dirigeants canaris devront espérer que le Portugais imitera son passage à Olhanense, où il était resté… deux ans (2011-2013).
Les incendies, ça le connait
Dix-neuvième et relégable après 16 journées, avec seulement 13 points dans l’escarcelle, le FC Nantes est dans une situation d’urgence. Et a impérativement besoin d’un pompier de service efficace. Cela tombe bien, Sergio Conceição a beau être un jeune coach, il a l’habitude d’éteindre les feux. Pour être arrivé deux fois en cours de route, à Olhanense et l’Académica Coimbra, l’intéressé sait ce que c’est de jouer le maintien.
A son contact, les Canaris devraient se transformer en guerriers
Le joueur avait la culture de la gagne et savait mettre le pied (et un peu plus) quand il le fallait. Rien d’étonnant à ce que l’entraîneur reste dans la même filière. Si tactiquement, Sergio Conceição oscille entre 4-3-3 et 4-2-3-1, le mot d’ordre est unique avec lui une fois sur le terrain. « Ces équipes sont agressives… dans le bon sens du terme », a ainsi glissé l’entraîneur intérimaire du FC Porto, Rui Barros.
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Il a déjà gagné un Soulier d’or
On vous laisse deviner le nombre de buts inscrits pour l’obtenir… Non, on va mettre fin à ce suspense inutile. Si Sergio Conceição a déjà remporté un Soulier d’or en 2005, ce n’est pas celui auquel tout le monde pense (le soulier d’or européen, qui récompense le meilleur buteur des championnats de notre bon Vieux Continent). Mais celui qui consacre le meilleur joueur du championnat belge. Un trophée qui est allé rejoindre d’autres titres beaucoup plus prestigieux : une Coupe des vainqueurs de Coupe (Lazio, 1999), une Supercoupe d’Europe (1999, Lazio), trois titres de champion du Portugal (Porto, 1997, 1998, 2004), un titre de champion d’Italie (Lazio, 2000) mais aussi une Coupe d’Italie (2000), une Supercoupe d’Italie (1998), une Coupe du Portugal (1998), et une Supercoupe du Portugal (1996).
Il est l’un des pires cauchemars d’Oliver Kahn
Si jamais ces deux-là venaient à se recroiser (si ça ne s’est pas déjà produit), pas sûr que le gardien de but allemand serait forcément ravi de serrer la main au milieu de terrain portugais. Car un soir de juin, le 20 juin 2000 précisément, le deuxième a fait vivre un véritable cauchemar au premier, le précipitant par le fond lui et toute sa sélection vers une élimination sans gloire en phases de poules de l’Euro. Ce soir-là, Sergio Conceição a inscrit trois de ses douze buts en équipe du Portugal (56 sélections), terrassant une Mannschaft pourtant tenante du titre et à la porte sans avoir vu la couleur de la phase finale de la compétition. Un but de la tête, une vilaine faute de mains d’Oliver Kahn et une frappe croisée du droit : le compte est bon pour le triplé d’une vie.
Le football chez lui, c’est dans le sang
Sergio Conceição est quelqu’un de très famille. Le nouveau guide des Canaris a quatre enfants, quatre garçons précisément et tous jouent au… foot. L’un d’entre eux évolue notamment au Benfica et un autre au Sporting. Deux clubs dans lesquels leur papa, en revanche, n’a jamais joué.
Jamais sans D’Onofrio
Sergio Conceição et la famille d’Onofrio, c’est une histoire qui dure, qui dure… Elle a commencé en 2010, quand le Portugais raccroche les crampons pour le banc du Standard de Liège, où il officie comme adjoint de Dominique D’Onofrio, le frère de… son agent, Luciano. Sergio Conceição est déjà parti en vacances avec Dominique. Et pour info, sa signature à la Lazio Rome (en 2000), s’est faite grâce à Luciano. Enfin, aujourd’hui, Sergio Conceição est l'un des clients de l’agence Doyen Sports, que l’on dit proche de la famille… d’Onofrio.