Dupraz tacle Di Meco après son coup de gueule contre les dirigeants toulousains

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Rappel des faits. Ce lundi, le président du TFC, Olivier Sadran, a fait savoir que Mathieu Cafaro et Odsonne Edouard, soupçonnés d'avoir blessé une passante avec un pistolet à air comprimé, ne seraient pas conservés au club. Ce qui a provoqué un gros coup de gueule d'Eric Di Meco, dénonçant "une crise d'autorité à peu de frais" de la part d'Olivier Sadran et Pascal Dupraz.
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Extrait du coup de gueule
"Il y a un peu moins de deux ans, ils ont un joueur, Tongo Doumbia, qui a pris huit mois de prison ferme, qui a eu un bracelet électronique, et qui n'a jamais été sanctionné par le club ou si peu, parce que ce joueur-là avait une valeur marchande. Lui, il a zéro sanction ou des sanctions à la mord-moi-le-nœud pour faire style. Et là par contre, parce que ce sont des petits jeunes, d'un coup on fait les cakes. On va virer les petits. Et Dupraz, qui nous explique à longueur d'années que c'est l'homme intègre, il a poussé à les faire virer. Lui qui nous explique la vie à longueur de conférence de presse, il va casser la carrière de deux gamins, voilà. Eh ben moi, ça me gonfle. Dans le foot, on donne des leçons à tout le monde, sauf que quand il y a des sous en jeu, il n'y a plus dégun."
>> Sadran: "Odsonne Edouard ne jouera plus avec Toulouse"
La réponse de Dupraz
"Je respecte les décisions prises par le président et je le soutiens, comme ça Di Meco pourra s’occuper de ce qui ne le regarde pas. J’ai compris qu’il a fait de la politique. Il est comme la plupart des politiques dans la démagogie." Un partout ?
L'intégralité du coup de gueule
"Je vais crépir un président que j'aime beaucoup au demeurant. Mais là ce qui me dérange, c'est deux poids deux mesures qui ont souvent lieu dans le football, selon qui fait les conneries. Le président Sadran, ça me peine de le dire, fait une crise d'autorité à peu de frais. On parle beaucoup de présomption d'innocence dans ce pays pour des gens qui se présentent à la présidentielle, là pour les petits, zéro. Ce qui me gêne, c'est qu'on va casser la carrière de gamins qui ont fait une connerie. Grave peut-être, je ne sais pas. J'essayais de me remémorer les conneries que j'ai pu faire quand j'étais au centre de formation. Ça aurait pu me valoir des problèmes, on en a tous fait. Toulouse, ils en ont déjà eu des problèmes. Il y a un peu moins de deux ans, ils ont un joueur qui a pris huit mois de prison ferme qui a eu un bracelet électronique, et qui n'a jamais été sanctionné par le club ou si peu, parce que ce joueur-là avait une valeur marchande. Un peu comme Aurier à l'époque à Paris.
La principale question à l'époque, c'était de savoir s'il allait pouvoir jouer avec son bracelet électronique, parce qu'il valait 5 millions d'euros. Lui il a zéro sanction ou des sanctions à la mord-moi-le-nœud pour faire style. Et là d'un coup on fait les cakes. On va virer les petits et casser leur carrière. Peut-être qu'il en a fait aussi à 18 ans le président. Mais là ils font les chefs, en virant ces garçons qui n'ont même pas été jugés. Peut-être que le petit Odsonne Edouard il ne sait même pas ce que son pote faisait dans la voiture. Là il y a deux petits qui jouent en pro à Toulouse, Lafont et Diop, deux phénomènes. Et j'espère qu'ils ne feront jamais de conneries, parce qu'il y aura la jurisprudence, et qu'il faudra virer un gamin qui vaut 20 millions d'euros. Et Dupraz, qui nous explique à longueur d'année que c'est l'homme intègre, il a poussé à les faire virer. Lui qui nous explique la vie à longueur de conférence de presse, il va casser la carrière de deux gamins, voilà. Eh ben moi ça me gonfle. Dans le foot, on donne des leçons à tout le monde, sauf que quand il y a des sous en jeu, il n'y a plus dégun."