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Fabregas n'est pas opposé à une réforme de la Ligue des champions

Cesc Fabregas (Monaco)

Cesc Fabregas (Monaco) - AFP

Cesc Fabregas s’est montré favorable à une refonte de la Ligue des champions en 2024, même s’il appelle à plus de considération pour les championnats moins cotés. Son entraîneur à Monaco, Leonardo Jardim, est moins enthousiaste.

Le projet de réforme de la Ligue des champions divise en Ligue 1. Depuis plusieurs mois, l’ECA affirme une ambition de "Super Ligue européenne". Un désir qui a été entendu par l'UEFA et qui impliquerait une refonte de la compétition à l’horizon 2024.

En jeu, une ligue presque fermée, qui garantirait à certaines équipes une participation automatique à l’édition suivante. Interrogé sur la formule en conférence de presse ce jeudi, le Monégasque Cesc Fabregas n’y est pas opposé mais réclame des éclaircissements.

Jardim aime la formule actuelle

"Cela peut être une bonne chose. Mais je suis quelqu’un de très traditionnel, j’aime les ligues nationales et j’adore la Ligue des champions. Cela va pousser les équipes et les ligues les plus faibles à disparaître parce que personne ne les regardera. C’est pourquoi je pense qu’il faut donner un peu plus à ces petites ligues", juge Fabregas.

"Il faut aussi se mesurer aux équipes plus faibles pour leur donner une chance de participer à de grands matchs, c’est plus juste. Mais ils doivent mieux expliquer ce qu’ils comptent faire et nous verrons quelle décision sera prise", a estimé l’Espagnol qui n’a jamais remporté le prestigieux trophée (finaliste en 2006 avec Arsenal).

Un avis que son entraîneur Leonardo Jardim ne partage pas tout à fait. Le Portugais, qui a vécu une demi-finale de Ligue des champions avec Monaco en 2017, souhaite plutôt conserver la formule en vigueur. "Je pense que pour jouer la Ligue des Champions, c’est important de le mériter. Je pense qu’on a besoin de continuer avec cette dynamique avec les équipes qui méritent d’avoir la possibilité de jouer la ligue des Champions parce que c’est la plus belle des compétitions", a expliqué Jardim, ne masquant pas son désaccord avec un système voué à protéger les grandes équipes issues des championnats majeurs. 

Le projet fait largement réagir en Ligue 1 où l’on craint un affaiblissement du championnat. Plusieurs présidents sont montés au créneau depuis le rapprochement entre l'ECA et l'UEFA. La LFP a également exprimé son inquiétude.

PL avec Yann Pecheral