Fernandez : « Cavani va faire aimer le PSG »

Luis Fernandez, membre de la Dream Team RMC, estime que le PSG est en train de gagner le cœur des Français grâce notamment à l'état d'esprit d'Edinson Cavani.

Deux ans et demi après l’arrivée des investisseurs qataris, QSI, au PSG, Luis Fernandez savoure le visage de son ancien club. « Pour avoir joué (de 1978 à 1986, ndlr) et entraîné le PSG (1994-1996 puis 2000-2003), je suis content de la dimension que prend ce club. C’est bien pour le football français de voir - comme à Monaco - ces investisseurs qui apportent des joueurs de renom et qui remplissent les stades. Depuis leur arrivée, ce n’est que du positif, assure-t-il. Il manque peut-être quelque chose aux supporters de France pour aimer ce PSG. Mais j’ai l’impression qu’on regarde de mieux en mieux ce club, on l’apprécie notamment grâce à ses joueurs. »

Pour Luis, les performances et le profil d’Edinson Cavani contribuent à augmenter la cote d’amour de l’équipe de Laurent Blanc hors des frontières de la Capitale. « Il sera l’un des éléments les plus aimés. C’est le profil de joueur qui peut faire aimer encore plus le Paris Saint-Germain. Quand tu le regardes courir, jouer, marquer et « se taper », c’est ce que les gens veulent de ces grands joueurs quand ils arrivent après de gros transferts, explique-t-il. Avec Laurent Blanc, dont l’arrivée en avait laissé certains sceptiques, l’équipe joue remarquablement bien, réalise un très bon championnat et un joli parcours en Ligue des Champions. Elle est en progression, elle grandit et elle finira par obtenir ce qu’elle cherche : une Ligue des Champions, sept ou huit championnats de France de suite. Le PSG est en train de donner une bonne image. C’est ce que je ressens à l’extérieur quand je me déplace. »

« Zlatan et Thiago Silva ne sont pas des mercenaires »

S’il ressent parfois une gêne de certains supporters vis-à-vis de des investissements étrangers, l’ancien entraîneur de l’Athletic Bilbao ou de l’Espanyol Barcelone ne manque pas de saluer le travail effectué par Nasser Al-Khelaïfi, président du club, et ses hommes. « Ce n’est pas accepté mais il faut qu’ils (les supporters mécontents) fassent avec. Ce que font Nasser et Jean-Claude Blanc (directeur général délégué du PSG), c’est cohérent, juge-t-il. Ça se fait progressivement et ça grandit. Ils essaient de faire un grand stade, d’avoir un centre d’entraînement et se donnent les moyens de rivaliser avec les autres. La saison dernière, ils ont fait un quart de finale de Ligue des Champions face au Barça. Ils ont fait venir des têtes d’affiche. Des jeunes comme Rabiot ou Digne jouent aussi. Zlatan et Thiago Silva commencent à sentir le club. Ils s’investissent et on les sent capables de mener une mission. Ce ne sont pas des mercenaires même s’ils sont payés royalement. »

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Luis Fernandez