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Galtier : « Mon bilan, je le ferai le 15 mai »

L'entraîneur des Verts ne souhaite pas évoquer sa situation personnelle. Rendez-vous est pris pour cela en fin de saison

L'entraîneur des Verts ne souhaite pas évoquer sa situation personnelle. Rendez-vous est pris pour cela en fin de saison - -

Invité de Luis Attaque, l’entraîneur de l’AS Saint-Etienne, Christophe Galtier, s’est exprimé sur sa situation personnelle.

Christophe Galtier, Saint-Etienne a montré un visage offensif face à Lyon dimanche. Un pari qui a fini s’avérer payant.

On avait cœur de jouer. Un derby, ça se joue. On avait bien travaillé le match durant la semaine. On a essayé de reproduire ce qui avait intéressant lors de notre dernier match contre Lille. Les joueurs ont réussi à le faire durant 45 minutes. Après, c’est devenu beaucoup plus compliqué pour nous en seconde période.

On a le sentiment que vous avez trouvé votre équipe-type.
Il y a un bon état d’esprit. Les garçons veulent se sortir de cette situation. Une équipe se dégage depuis janvier. A moi d’être vigilant. Je veux maintenir une concurrence, une pression sur mon groupe. Je ne souhaite pas voir certains joueurs s’installer. On a perdu Sanogo et Perrin à l’entraînement. Cela prouve bien que l’on aura besoin de tout le monde pour s’en sortir.

Comment avez-vous insufflé un nouvel état d’esprit à vos joueurs ?
Au moment de ma prise fonction, je leur ai dit simplement que je croyais réellement en leurs qualités, que l’état d’esprit n’avait jamais été mauvais depuis que j’étais arrivé en décembre (2008) et que j’allais leur donner ma vie 24 heures sur 24. Et si je recevais 10% de ce que j’allais leur donner, je savais qu’on allait s’en sortir. C’est aussi passé par des entretiens individuels où j’ai fait très attention au joueur et à l’homme qui est derrière.

Quel regard portez-vous sur votre bilan depuis votre intronisation sur le banc des Verts (4 victoires, 4 nuls, 3 défaites) ?

Je n’ai pas de regard sur mon bilan. Le bilan, il sera fait le 15 mai au soir après la dernière journée. La mission est difficile, pas impossible. Je ne regarde pas combien de points sont pris par match. Après notre défaite à Valenciennes, j’étais très mécontent de notre travail et j’insiste bien sur le « nôtre. » J’ai un objectif très précis : celui de prendre quinze points. Je sais que tout le monde pense que le maintien va se jouer à 38 points parce que les trois derniers ne gagnent pas. Mais moi, je veux que l’on en compte 40.

Maintenant que vous êtes numéro un, vous ne voyez pas redevenir adjoint ? Vous l'aimez ce poste d'entraîneur en chef...
Bien sûr que cela me plait. Il y avait une certaine appréhension au moment de prendre le poste. Si je l'ai accepté, c’est aussi parce que je connaissais bien le groupe. Mon avenir se décidera au soir du 15 mai. Je ne dis pas que je veux redevenir un adjoint mais je sais qu’il faut beaucoup d’humilité à ce poste-là. On est sur une pente ascendante mais à tout moment, on peut se retrouver en difficulté. C’est là que l'on voit la capacité des gens ou non à assumer leurs responsabilités.

Luis Attaque