Holveck: "si l'un des 40 clubs coule, on peut faire couler le bateau entier"

C'est une situation très particulière que vit Nicolas Holveck, tout juste nommé patron du Stade rennais, en remplacement d'Olivier Létang, mais confiné à la Turbie, sur les hauteurs au-dessus de Monaco. Interrogé par l'Est républicain, il livre son sentiment sur les récents soubresauts qui agitent le foot français, frappé de plein fouet par la crise du coronavirus et l'arrêt des compétition.
"Pas question de pleurnicher! Nous sommes des privilégiés, explique-t-il, alors que certains présidents agitent le spectre de la faillite. À l'heure actuelle, il y a trop d'inconnues, on ne peut rien prévoir mais il faut trouver des solutions pour la survie des 40 clubs professionnels. On n'a décemment rien demandé de plus à l'État, juste un aménagement du chômage partiel. On a besoin d'unité, de solidarité et d'optimisme. On est tous sur le même bateau: si l'un des 40 clubs coule, on peut faire couler le bateau entier."
Contrairement aux autres gros championnats européens, les clubs et footballeurs de Ligue 1 ont trouvé un accord pour les salaires du mois d'avril, mais les discussions continuent avec le diffuseurs, qui refusent de payer les derniers versements. A tel point que certains présidents ont agité le spectre du salary cap.