
Incidents de Nice-OM: Galtier n'accable pas l’adjoint de Sampaoli
C’est l’une des images marquantes du week-end dernier. Lors des incidents survenus durant Nice-OM, dimanche à l’Allianz Riviera, Pablo Fernandez a perdu son sang-froid en donnant un coup de poing à un supporter qui avait envahi le terrain. Un geste violent qui a valu à l’adjoint de Jorge Sampaoli une suspension à titre conservatoire. Le préparateur physique de Marseille est provisoirement écarté de toute fonction officielle, en attendant les sanctions définitives de la commission de discipline de la LFP, prévues le 8 septembre.
Interrogé à son sujet, Christophe Galtier a tenu un discours compréhensif ce jeudi en conférence de presse. Le coach du Gym a refusé d’accabler son adversaire. Au contraire. "Le geste, tout le monde l’a vu. Mais si c’était mon adjoint qui avait fait ça, je ferais tout pour le défendre et lui trouver des circonstances atténuantes, a déclaré l’entraîneur niçois. Je pense que Jorge Sampaoli doit faire la même chose. Quand il y a un mouvement de cette sorte, il peut y avoir souvent un manque de maîtrise, une mauvaise analyse de la situation et on regrette vivement quelques minutes après."
"Je n’avais aucune volonté d’agresser"
Galtier a également profité de son passage devant la presse pour répondre à ceux qui l’accusent d’avoir eu un mauvais geste envers David Friio (le directeur technique marseillais) durant les échauffourées.
"Évidemment, j'ai vu et entendu. La commission de discipline travaille sur l'ensemble des événements, il faut la laisser faire, a expliqué le coach de 55 ans. Après, il y a aussi la personne que j'aurais soi-disant agressé à qui il faut poser la question. Ma version, ce n'est pas la mienne, c'est la vérité. Elle est simple. Je connais David Friio, on s'est croisé à Saint-Etienne. Quand il est entré sur le terrain, ça faisait un moment qu'il y avait du monde. Je lui ai demandé à ce que tout le monde puisse rentrer dans le vestiaire. Je l'ai pris par le cou à ce moment-là et il a baissé sa tête. Je n'avais aucune volonté d'agresser. Cinq minutes après, on était dans le couloir et on parlait ensemble. Les images, on fait des zooms et des pauses. Un geste comme ça devient une gifle ou un coup de poing."