"J’ai l’habitude de respecter la hiérarchie": Gasset attend Nicollin pour régler le cas Savanier à Montpellier

Dernier de Ligue 1, Montpellier va se battre sur la seconde partie de la saison pour tenter de sauver sa place dans l'élite. Toujours aussi motivé et malgré une difficile tâche de pompier de service, Jean-Louis Gasset espère maintenir le club l'année de ses 50 ans. Mais comme si ça les echecs sportifs ne suffisaient pas, Téji Savanier a provoqué la colère des supporteurs héraultais avec des propos mal passés sur ses 210.000 euros mensuels pendant la déroute lors des 32es de finale de Coupe de France face au Puy (4-0). Mais avant le déplacement à Lyon, ce samedi lors de la 16e journée de Ligue 1, son coach ne veut pas hâter une décision.
"J’ai l’habitude de respecter la hiérarchie. Moi je parle du sportif, le club parlera du reste", a glissé ce jeudi Jean-Louis Gasset lors de son passage en conférence de presse. "Vendredi matin, avant de partir à Lyon et c’est pour ça que je n’ai pas donné le groupe, le président va intervenir à neuf heures. A ce niveau-là, on va en savoir un peu plus vendredi matin."
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Gasset croit à une "stratégie" de Nicollin
Relancé sur l'hypothèse de sanctionner Téji Savanier d'un point de vue sportif, avec notamment le retrait du brassard de capitaine, Jean-Louis Gasset a botté en touche. Là encore, l'expérimenté technicien
"J’attends vendredi matin. J’attends vendredi matin à neuf heures. Le président a souhaité intervenir, le vendredi, au départ pour Lyon. Il y a sûrement une stratégie", a enchaîné le coach héraultais. "Donc le groupe va écouter, je vais écouter et après on s’adaptera à la situation."
"Il faut remettre l’église au milieu du village"
Sans livrer d'indices sur le cas de Téji Savanier, l'entraîneur de Montpellier a rappelé l'importance de l'état d'esprit. Dernier de Ligue 1, le MHSC doit se battre dans une véritable mission commando pour sauver le club. Mais qu'on se le dise, l'incident et le coup de gueule des ultras contre le milieu n'a pas constitué la goutte de trop pour un Jean-Louis Gasset toujours motivé.
"Il y a des périodes. J’avais dit qu’il fallait limiter la casse. En championnat on n’est pas loin, entre guillemets, et on a encore notre avenir entre nos mains. Donc, il faut faire les réajustements qu’il faut, il faut remettre l’église au milieu du village et partir avec un bon état d’esprit. On a montré qu’on pouvait avoir la bonne réaction. Quand on n’est pas dans l’état d’esprit, on perd. Même contre une équipe qui est hiérarchiquement moins bien placée que nous."