"Je ne comprends pas pourquoi le match n'a pas été arrêté", Véronique Rabiot va porter plainte après les insultes la visant lors de PSG-OM

Au coeur de toutes les attentions lors du Classique entre le PSG et l'OM dimanche (3-1, 26e journée de Ligue 1), le retour d'Adrien Rabiot au Parc des Princes a fait une victime collatérale. Véronique, la mère et agent du milieu de terrain français, a été la cible directe du public parisien.
Interrogée par la direction des sports de Radio France, Véronique Rabiot a annoncé ce lundi qu'elle allait porter plainte après le déploiement de banderoles insultantes et de chants injurieux de la part de supporteurs du PSG à son encontre et celle de son fils Adrien.
"Bien sûr, je vais déposer une plainte. Je ne comprends pas pourquoi le match n'a pas été arrêté. Je ne comprends pas pourquoi personne ne s'indigne", a réagi Véronique Rabiot dans des propos relayés par France Info. "Je suis vraiment indignée, indignée, indignée vraiment de ce qui peut être dit, écrit, sans que personne ne réagisse", a-t-elle ajouté.
"Véro, c'est lequel son vrai père? Déhu, Fiorèse, Cana ou Heinze?"
Nommé capitaine par son entraîneur Roberto De Zerbi, Adrien Rabiot a eu le droit à un accueil salé de la part du Parc des Princes pour son retour à Paris: l'international tricolore (50 sélections, 6 buts) a été la cible de nombreux chants insultants et de sifflets nourris, tandis que plusieurs banderoles peu ragoûtantes ont été sorties, visant notamment sa mère Véronique.
"La passion n'a pas d'âge, p*te de mère en fils" ou encore "Loyauté pour les hommes, trahison pour les p*tes. Telle mère, tel fils!", ont été aperçus dans la tribune Auteuil. Tout comme un cinglant: "Véro, c'est lequel son vrai père? Déhu, Fiorèse, Cana ou Heinze?".