L'opposition menée par l'OM et Lens peut-elle obtenir la tête de Vincent Labrune à la LFP?

Pourquoi maintenant?
La présence médiatique de ce duo inédit McCourt-Oughourlian ne tombe pas du ciel. Mercredi, les présidents et représentants de la LFP seront réunis en visioconférence pour une AG. Lors de cette assemblée, ils devront choisir trois nouveaux membres du conseil d'administration de la LFP. Quatre candidats sont présents: Loïc Féry (Lorient), Fabrice Bocquet (Nice), Jean-Michel Roussier (Le Havre) et Waldemar Kita (Nantes). Le seul soutien de Vincent Labrune parmi ses quatre représentants reste le président de Lorient.
Les changements?
Si l'AG permet à Bocquet, Roussier et Kita d'accéder au CA de la LFP, l'équilibre du CA sera remis en cause. Vincent Labrune pourrait se retrouver en position de faiblesse face à des opposants qui n'ont jamais caché leurs divisions avec l'actuel patron de la LFP.
Comment peut-il tomber?
La révocation du président de la LFP se produit au cours d'une Assemblée Générale ordinaire. Cette Assemblée Générale doit être convoquée à la demande d’un tiers de ses membres, représentant les un tiers des voix. La révocation du Président doit être votée à la majorité absolue des suffrages exprimés, lors d'un scrutin à bulletin secret.
En cas de révocation, la suite?
Le Président révoqué perd immédiatement son mandat d’administrateur, explique le règlement de la LFP. Le conseil d'administration de la LFP organise alors une élection d'un membre du bureau pour exercer provisoirement la fonction de président jusqu'à la prochaine AG. On revient alors dans la procédure classique d'élection du président de la Ligue.
Des candidats déjà en lice?
En coulisses, le monde du football est en pleine agitation. Des candidats montrent déjà les muscles, nos confrères de Challenge avancent que Pierre Ferracci se dit prêt à prendre la tête de la Ligue. D'autres présidents ou anciens présidents avancent aussi leurs pions en cas de révocation du président actuel.
Dans l'entourage du patron de la LFP, on répète que Vincent Labrune a toujours réclamer une "réforme de la gouvernance pour s’inspirer du modèle anglais" et que le duo qui a pris la parole dans la presse "oublie que c’est précisément cette réforme que Vincent Labrune a portée avec constance, en annonçant d’ailleurs dès le départ qu’il n’irait pas au bout de son mandat dans ce nouveau cadre". De là à quitter son poste avant même la fin du mois de septembre? Réponse dans les prochains jours.