L1 : pourquoi Monaco devrait arrêter de corriger trop largement ses adversaires en 2017

Meilleure attaque - et de loin - de la Ligue 1 avec 56 buts inscrits lors de la première moitié du championnat, l’AS Monaco aurait pourtant une bonne raison de songer à calmer ses ardeurs offensives en 2017. La preuve par les chiffres.

Humilier un peu trop les défenses adverses n’aurait pas que des effets bénéfiques pour l’AS Monaco. Malgré la puissance de son armada offensive depuis le début de saison, le club de la Principauté n’est pas leader à la trêve et compte deux unités de retard sur son voisin niçois. Et nous avons une petite explication.

Loin de nous l’idée de faire baisser le côté très spectaculaire des hommes de Leonardo Jardim mais ces derniers devraient songer à arrêter de marquer plus de quatre buts dans leurs rencontres de championnat, car bien souvent, une petite déconvenue a suivi leurs trop grandes démonstrations de force.

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L'ASM lâche des points après ses raclées

La preuve par les faits. Un 7-0 passé à Metz ? Trois points lâchés ensuite à Toulouse (1-3). 6-2 contre Montpellier ? Deux nouveaux points perdus à Saint-Etienne dans la foulée (1-1). Même scénario après les envolées contre Bastia (5-0) et Rennes (7-0), enchaînées de deux revers contre Leverkusen (0-3, sans enjeu) et Lyon (1-3). Soit 8 unités lâchées en route en L1. A croire que les Monégasques devraient se limiter à trois ou quatre buts par match. (Un contre-exemple à signaler tout de même : la série Nancy (6-0) - Lorient (3-0) au cœur de novembre).

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Mais ils cartonnent après CHAQUE match de C1

Sur le plan européen, les séries de l’ASM se ressemblent aussi... mais dans un tout autre style. La récurrence est absolument parfaite : un match de Ligue des champions en semaine, un large succès juste derrière. Ses résultats après l'Europe : 3-0, 7-0, 6-2, 6-0, 4-0, 4-0 !

Les Monégasques sont prévenus, après l'Europe, un très léger relâchement ne pourrait donc pas leur faire de mal, pour éviter la sortie de piste derrière. On laisse à Jardim le soin de leur faire passer ce très paradoxal message.

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D.W