La patte gauche de Boschilia, les courses d’Harit : les tops et flops de Nantes-Monaco

Au terme d’un match pauvre en spectacle et en occasions, Monaco s’est imposé sur la pelouse de Nantes (1-0). Largement remaniée avant le barrage retour de Ligue des champions contre Villarreal, l’ASM a peiné pour dominer des Canaris bien pâles sur le plan offensif.

LES TOPS

Boschilia et sa patte gauche

Tout n’a pas été joli-joli à voir du côté de Monaco ce samedi après-midi. Mais le public de la Beaujoire a quand même pu se régaler, à défaut de voir un succès des siens, grâce à Gabriel Boschilia. Le Brésilien a déposé une merveille de coup-franc dans le but de Rémy Riou, un peu court (25e). Superbe, de même que la prestation d’ensemble du joueur, prêté lors de la seconde partie de saison dernière au Standard de Liège, qui a affiché une jolie pointe de vitesse et beaucoup de grinta. Mais qui rate le but du break tout de même (50e).

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Heureusement, il y avait Harit

On vous l’a dit, côté nantais, ce n’était pas la fête ce samedi après-midi. S’ils ont dominé la rencontre et ont beaucoup tenté d’apporter du danger sur le but monégasque (on y reviendra), les hommes de René Girard ont été brouillons. Et cela aurait été encore plus compliqué sans l’abattage du jeune Amine Harit, très en vue en première période, beaucoup moins en seconde. Mais on ne pouvait peut-être pas attendre de ce jeune homme de 19 ans qu’il résolve tous les problèmes nantais ce samedi…

LES FLOPS

Sigthorsson pas dans le coup

Si Nantes a autant peiné offensivement, c’est en grande partie à cause de lui. Kolbeinn Sigthorsson a joué à l’envers et c’est toute son équipe qui en a pâti. S’il a souvent eu le dessus dans les airs, il n’a jamais su trouver ses partenaires ou les mettre en orbite. Pis, il lui a manqué ce petit centimètre (ou bout de chaussure) pour reprendre un centre de Lima (28e) alors qu’il était seul devant Subasic. Bref, l’instinct de buteur qu’on avait entrevu à l’Euro…

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Le manque de spectacle

Ligue des champions oblige, il fallait s’y attendre : Leonardo Jardim allait bien évidemment faire tourner son effectif et ce dans les grandes largeurs pour ce déplacement à Nantes. Mais l’absence de certains cadres (Dirar) et des meilleurs arguments offensifs de l’ASM (Germain, Lemar) au coup d’envoi s’est trop faite sentir. Sans compter qu’en face, Nantes a balbutié son football sur le plan offensif. Il faut être deux pour faire un bon match de foot… et personne n’y a vraiment mis du sien.

Le fait du match

Il avait déjà mis l’ASM sur de bons rails, en ouvrant le score. Mais Gabriel Boschilia aurait pu aussi rendre l’après-midi monégasque plus sereine s’il avait remporté son face-à-face devant Rémy Riou. Mais le portier canari a eu le dernier mot (50e). Un manqué sans conséquence fâcheuse toutefois pour le club princier.

La stat du match

En fait, on en a 2 : 10 et 50. Soit le nombre de corners puis le nombre de centres des Nantais dans cette rencontre. Qui n’ont, tous, rien donné. Une preuve majuscule des difficultés offensives des troupes de René Girard face à Monaco.

Le tweet du match