Le bijou d'Amalfitano, la remontée des Aiglons... le débrief de Rennes-Nice

- - AFP
Nice n’a rien lâché
Il fallait être culotté à la pause pour imaginer Nice revenir dans ce match. Menés 2-0, privés d’Alassane Pléa blessé, les Aiglons avaient pris l’eau sur la pelouse du Roazhon Park. Mais Rennes, sur une série de 8 matches sans victoire en Ligue 1, est retombé dans ses travers. Et Nice, sans parfaitement maîtriser sa partition, chahuté en fin de match, est revenu pour prendre un point. Au vu du scénario du match, ce nul arraché grâce à des buts de Donis et Eysseric va faire du bien aux têtes azuréennes. Oui, le Gym lâche deux points sur Monaco et le PSG. Mais il en compte désormais 13 d’avance sur l’OL. Pour Rennes, qui a poussé en fin de match, ce nul a un goût amer.
Amalfitano inspiré
Il est arrivé à Rennes en toute discrétion à la fin du mercato hivernal. Aligné d’entrée face à Bordeaux puis Angers, Morgan Amalfitano enchainait ce dimanche une troisième titularisation. Et dès ses premières prises de balles, l’ancien Lillois a montré qu’il avait du jus. Des sensations confirmées dès la 7e minute sur cette ouverture du score d’un sublime ballon piqué. Un quart d’heure plus tard, il frappe le corner à l’origine du but du 2-0 de Sio. Décisif mais pas seulement. Sur son aile droite, Amalfitano n’a cessé de provoquer balle au pied. Son enchainement (45e), où il se joue d’un Dalbert le plus souvent dépassé, aurait mérité meilleur sort. Positionné plus bas après la pause, il a moins pesé même s’il resté dangereux par séquences, notamment en fin de match.
Sio n’était pas hors-jeu
A la suite d’un corner frappé par Amalfitano, le ballon est renvoyé par la défense niçoise. Des 20m, Sanjin Prcić tente sa chance. Sa frappe est déviée par Paul Baysse vers Giovanni Sio qui surgit pour doubler la mise du plat du pied (21e). Dans un premier temps, le juge de touche lève son drapeau pour une pour une position de hors-jeu de l’attaquant rennais. Avant de se raviser. Une décision que suit l’arbitre principal. Une bonne décision car Sio n’est jamais en position illicite tout au long de l’action.
La belle entrée de Donis
Prêté à Nice par la Juventus Turin, le jeune grec (20 ans) est le troisième homme dans la hiérarchie des attaquants axiaux niçois. Balotelli malade, Pléa blessé dès la 42e, Anastasios Donis a signé une entrée pleine de fraicheur récompensée par un but, son premier en dix apparitions en Ligue 1. Il mérite d’être revu. Et Lucien Favre pourrait ne pas trop avoir le choix…
Pléa et Dalbert sortis sur blessures
Si Nice a réussi à arracher un point inespéré à la pause, il a peut-être perdu deux des éléments de son 11 type. Touché au genou droit, l’attaquant niçois Alassane Pléa a quitté ses coéquipiers peu avant la pause (42e). S’il a assisté au second acte depuis les tribunes, son visage fermé n’est pas forcément bon signe pour les Aiglons. Henrique Dalbert s’est blessé tout seul à l’arrière de la cuisse sur une reprise d’appui. Il a aussitôt demandé à sortir.
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