Le but opportuniste de Njie, les blessures rennaises, le bijou de Thauvin: le débrief d’OM-Rennes

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De la casse pour Rennes en vingt minutes
Le Marseille-Rennes disputé ce samedi ne l’a pas été sur un rythme effréné, du moins dans sa globalité. Cela n’a pas empêché Christian Gourcuff de procéder à deux changements en moins de vingt minutes. Pas parce que ces joueurs étaient hors-sujet, comme son adversaire du soir, Rudi Garcia, l’avait fait à Nantes (3-2), dans le même laps de temps. Mais parce que Clément Chantôme et Morgan Amalfitano ont passé leur tour sur blessure, remplacés respectivement par Hunou (14e) et Diakhaby (20e). Ce qui a évidemment privé Gourcuff de munitions passé l’heure de jeu, quand son équipe a craqué deux fois coup sur coup (59e, 64e). Un fait de jeu qui a pesé lourd pour des Rennais en panne d’idées et qui n’ont toujours pas gagné depuis le 4 décembre. Une éternité…
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Njie sauve son bilan
Jusqu’à la 59e, il n’était clairement pas à la fête dans ce match. Il y a bien eu son lob en tout début de match (3e), qui a échoué juste à côté du poteau de Costil ou encore ce subtil décalage pour Payet (55e). Mais dans le jeu, l’ancien joueur de Lyon a eu du mal à se situer, à sa décharge évidemment, à un poste d’avant-centre qui n’est pas le sien. Mais sur son seul tir cadré de la rencontre, l’international camerounais a fait mouche, à la conclusion d’un joli mouvement initié par Payet et relayé par Lopez. Pas de quoi lever les doutes sur son intérim en pointe mais il aura eu le mérite d’être déjà décisif.
Gnagnon n’a pas suffi
La révélation du Stade Rennais cette saison a encore fait son match. Et pendant longtemps, il a fait parler sa puissance et son calme pour s’opposer avec succès aux offensives marseillaises. Mais le jeune défenseur des Rouge et Noir (20 ans) ne pouvait pas tout faire tout seul, comme reprendre le milieu de terrain que les Bretons, pourtant auteurs d’un pressing haut et intéressant, ont fini par lâcher physiquement.
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Sertic-Anguissa, un bricolage qui a tenu
En l’absence de Fanni et Sakai, Rudi Garcia se devait de trouver quelque chose pour consolider un secteur en souffrance la semaine dernière à Nantes. Le technicien marseillais avait choisi de confier les clés de son axe à Sertic, associé à Rolando et celles du couloir droit à Zambo Anguissa, habituellement utilisé dans l’entrejeu. Un pari audacieux et surtout, un pari réussi puisque l’OM n’a pas encaissé de buts… même si Sertic, auteurs de plusieurs interventions franches, a tout de même frôlé la correctionnelle sur une mauvaise passe en retrait pour Pelé (23e), obligeant ce dernier à tacler devant Mubélé. Une autorité et une disponibilité intéressante de la part de Zambo Anguissa.
Thauvin, un bijou qui fait du bien
Il n’était pas titulaire dimanche dernier à Nantes, un choix que son entraîneur a rapidement regretté, en le sortant du banc au bout de 20 minutes. Titulaire cette fois, Florian Thauvin n’a pas ménagé sa peine ce samedi sur la pelouse du Vélodrome. S’il n’a pas toujours été heureux dans ses passes (77 % de passes réussies) et connu beaucoup de déchet (21 passes perdues), l’intéressé a inscrit un but somptueux du pied gauche sur son unique frappe de la soirée. Un réalisme magnifique, qui permet à l’OM de reprendre sa marche en avant et de revenir à égalité de Saint-Etienne (5e).
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Sanson, appelez-le monsieur caviar
Quand Rennes a pressé, il a eu du mal comme ses autres coéquipiers mais il a permis à l’OM, par son abattage, de ne pas trop courber l’échine. Il est monté en puissance comme son équipe dans ce match, en prenant lentement mais sûrement les commandes du jeu de son équipe. Comme à son habitude, l’ancien Montpelliérain n’a pas ménagé ses efforts et a logiquement été récompensé d’une passe décisive - une talonnade dans la course de Thauvin – qu’il aura créé tout seul, en volant le ballon dans les pieds d’Hunou (64e). Sa 10e offrande de la saison en L1.