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Le retour tranquille de Diarra, l'inefficacité d'Erding, la dernière de l'ère Louis-Dreyfus au Vélodrome... les tops et les flops de Marseille-Metz (1-0)

Bafétimbi Gomis au duel avec Milan Bisevac

Bafétimbi Gomis au duel avec Milan Bisevac - AFP

Sans briller mais avec autorité, Marseille renoue avec le succès en Ligue 1 après sa victoire, ce dimanche, face à Metz (1-0) lors de la 9e journée. Un troisième match consécutif sans défaite en championnat pour l'OM qui s'est notamment dessiné dans un Vélodrome à l'ambiance plus que feutrée.

LES TOPS

Le retour de Lassana Diarra

Depuis fin août et une dernière apparition en championnat contre Lorient (2-0), son retour se faisait attendre. Pour ses retrouvailles avec l’OM, Lassana Diarra a apporté stabilité et sérénité dans un secteur de jeu en délicatesse ces dernières journées. Aligné pour la première fois au côté de Vainqueur, il a dicté, orienté et régulé l’entrejeu olympien. Jeu court, jeu long, couverture du terrain conséquente et impact dans les duels : telle a été la palette de l’international tricolore ce dimanche soir. Et, forcément, grâce au milieu de terrain chevronné mais pas encore totalement affûté physiquement, Marseille a retrouvé un certain équilibre à défaut d’être encore rassurant.

Thauvin, l'atout majeur

Dans l'animation phocéenne souvent désarticulée, il est peut-être le seul à surnager ces dernières semaines. Volontaire, appliqué et avec toujours la volonté de provoquer, Florian Thauvin a été l'origine de nombreuses opportunités de l'OM. Surtout, il est passeur décisif pour Bafé Gomis sur corner (13e). Avec trois buts et deux passes décisives depuis le début de la saison, le milieu de terrain de vingt-trois ans continue de s'ériger comme l'atout offensif majeur de la formation de Franck Passi. 

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LES FLOPS

Le Vélodrome largement clairsemé

Pour son 2369e match en Ligue 1 (nouveau record dans l’histoire de l’élite française) et le dernier de l’ère Louis-Dreyfus, Marseille a malheureusement eu droit à un Vélodrome encore largement clairsemé. Seulement 24 849 spectateurs ont garni l'enceinte, soit la plus faible affluence jusqu'ici en cinq rencontres à domicile. Et parmi les personnes présentes dans les travées, certaines ont profité de cette dernière rencontre sous l'ère Louis-Dreyfus pour adresser un message d’adieu empreint d’amertume : « Ciao Margarita, et encore merci pour les 300 Yankee interdits de stade ». Reste que si l’écrin marseillais était à moitié vide, les ultras dans les virages Nord et Sud ont donné de la voix pour encourager leurs joueurs.

L’inefficacité de Mevlüt Erding

Si Marseille s’est montré séduisant offensivement, la défense phocéenne a moins rayonné. Mais, trop maladroit, Mevlüt Erding n’a pas su en profiter. Auteur d’un bon de saison en championnat avec un total de six buts, l’attaquant turc a livré une prestation plus que poussive. À plusieurs reprises, l’ancien Parisien s’est distingué par des mauvais choix. Et quand il a eu l’occasion de se mettre en évidence, il a péché dans la finition (30e, 41e). En somme, une soirée à oublier très rapidement pour le numéro 9 messin.

Le duo Njie-Sarr

Franck Passi leur avait demandé de bousculer la défense de Metz. Clinton Njie et Bouna Sarr ont beaucoup couru au Vélodrome. Beaucoup demandé le ballon, aussi. Pour au final s'illustrer la plupart du temps par un manque de justesse technique criant. Hormis une timide frappe dès l'entame de match (7e), Sarr n'a quasiment pas existé et a cédé sa place à Leya Iseka après l'heure de jeu. Njie, lui, a davantage tenté mais sans jamais mettre réellement en difficulté Didillon (13e, 19e, 34e, 36e, 40). 

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