Les tops et les flops de Metz-Saint-Etienne: l'expulsion de Tannane, Perrin solide, les jets de fumigène des supporters...

Opa N'Guette et Loïc Perrin - AFP
TOPS
Perrin, capitaine intouchable
Troisième meilleure défense de l'Hexagone avec Toulouse, l'AS Saint-Étienne a tenu son rang ce dimanche soir. Et son capitaine, Loïc Perrin, n'y est pas pour rien. Patron de sa défense, le joueur de trente-et-un ans a été impérial et n'a jamais failli face aux nombreux assauts messins, même s'ils étaient en supériorité numérique pendant presque une heure. En plus d'être solide et de donner de la sérénité à ses coéquipiers, il a été tout près de marquer le but vainqueur mais a trouvé le poteau de Didillon (77e).
Le caractère des Messins
En très grande délicatesse ces dernières semaines avec quatre revers d'affilée essuyés en championnat, les Grenats ont enfin mis un terme à cette spirale négative. S'ils ont certes manqué de liant et de tranchant offensivement, ils n'ont pas encaissé de but. Une première depuis le 29 septembre dernier toutes compétitions confondues. Voilà qui devrait un temps rassurer Philippe Hinschberger, conscient que la lutte pour le maintien sera féroce (Metz est actuellement 14e, à quatre longueurs du premier relégable).
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FLOPS
L'expulsion de Tannane
Même si ses statistiques sont plus que faméliques depuis son arrivée dans le Forez (0 but, 1 passe décisive en Ligue 1), Ousmane Tannane continue de garder la confiance de Christophe Galtier. Peut-être plus pour très longtemps. Reconduit pour la septième fois d'affilée comme titulaire, le Marocain, qui avait été l'un des artisans du succès décroché contre le FK Gabala en Ligue Europa jeudi (1-2), n'a encore une fois pas eu l'influence escomptée. Pis encore, il a été expulsé peu avant la mi-temps après deux cartons jaunes en moins de deux minutes. Coupable d'une trop grande nervosité, le Stéphanois a laissé son équipe en infériorité numérique pendant plus d'une période.
Le spectacle offert
Pour cette 12e journée de L1, il valait mieux faire le déplacement à Montpellier, Dijon ou Monaco pour voir du spectacle. Car, à Saint-Symphorien, les débats ont été plus que soporifiques durant quatre-vingt-dix minutes. Connus pour leur frilosité, les Verts ont été à la hauteur de leur réputation et l'expulsion de Tannane n'a pas aidé pour ouvrir le jeu. À l'image d'un Mevlut Erding volontaire mais trop esseulé, les Grenats ont affiché de timides intentions. Insuffisant pour espérer animer une partie sans saveur avec seulement quatre tirs cadrés au total (2 pour Metz, 2 pour l'ASSE).
Les jets de fumigène vers Ruffier
Si la rencontre s'est avérée bien terne, l'ambiance en tribunes a été bien plus animée. Au bout d'une minute de jeu, le match a dû être interrompu en raison de jets de fumigène et de projectiles en papier vers le gardien stéphanois, Stéphane Ruffier. Les supporters messins ne se sont pas arrêtés là puisqu'ils ont également déclenché un début d'incendie en brûlant des sièges dans les travées de Saint-Symphorien. Des débordements qui pourraient sans doute valoir des sanctions à Metz lors des prochaines journées du championnat.
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