RMC Sport
INFO RMC SPORT

LFP: les conditions pour que les clubs touchent l'argent avec CVC

placeholder video
INFO RMC SPORT - En lien étroit avec la DNCG, la LFP va conditionner le versement des sommes liées à l'accord avec CVC à l’obligation pour les clubs de présenter des fonds propres positifs. Des groupes de clubs devraient être formés aussi, sous peu, pour déterminer ce qu’ils pourront investir et dans quels domaines.

L’assemblée générale de la LFP a validé ce vendredi la répartition des fonds issus de CVC. Et l’on en sait plus sur ce qu’il va se passer pour les clubs relégués et les clubs promus. Hormis le PSG, et les clubs européens (OM, Lyon, Nice, Rennes, Monaco, Lille), les 13 autres toucheront 33 millions d’euros (versés en deux fois 16,5 millions). Mais ceux qui descendront en Ligue 2 feront moitié-moitié avec les promus.

Les autres clubs de L2 toucheront 3 millions (versés en deux fois 1,5 million). Le même mécanisme moitié-moitié se mettra en place entre les relégués en National et les promus en Ligue 2. Maintenant que les règles de répartition sont gravées dans le marbre, la Ligue veut règlementer l’éligibilité et le fléchage de ces nouveaux fonds. Pour la LFP il est inconcevable que cet argent serve à combler les pertes des clubs et donc que CVC se substitue aux actionnaires.

Selon nos informations, la LFP en lien étroit avec la DNCG, va conditionner le versement des sommes prévues à l’obligation pour les clubs de présenter des fonds propres positifs. Si un club refuse, il ne touchera que 50% de la somme prévue. L’autre 50% sera alors réparti entre des clubs qui respectent les règles et jouent le jeu.

Des groupes de clubs vont être formés

Par ailleurs, la Ligue et la DNCG, en concertation avec CVC, seront très attentives à l’utilisation des fonds par chaque club. L’objectif étant que cet argent serve à renforcer la valeur globale des clubs et donc de leurs infrastructures. Mais tous les clubs ne sont pas dans la même situation. Ceux qui accusent un retard important (comme Clermont par exemple) devront consacrer cet argent frais à leurs infrastructures. D’autres (comme Lyon par exemple), qui sont très en avance en terme d’infrastructures, pourront consacrer une partie de cet argent pour renforcer leur effectif (masse salariale et transfert) de façon raisonnable.

Une étude affinée sera menée dans les prochaines semaines pour former des groupes de clubs en fonction de leur situation, pour déterminer ce qu’ils pourront investir et dans quels domaines. Concrètement, un club qui doit investir dans ses infrastructures ne pourra pas dépasser un certain seuil de masse salariale. La Ligue réfléchit aussi à aller plus loin, en imposant un ratio de salary cap sur sa masse salariale. Elle attend pour cela que l’UEFA entérine ses nouvelles règles du fair-play financier.

Loïc Briley