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Ligue 1 : Evian descend à l'étage inférieur

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Après deux saisons où il s’était sauvé de justesse, l'Evian-Thonon-Gaillard ne réalisera pas la passe de trois du maintien. Battus par Saint-Etienne (1-2) ce samedi à Annecy, les Hauts-Savoyards disent officiellement adieu à la Ligue 1 après quatre saisons dans l’élite.

Ils étaient presque devenus des spécialistes du genre. Les deux dernières saisons, les joueurs d’Evian Thonon Gaillard avaient chaque fois réussi à sauver leur tête en Ligue 1 de justesse. Deux points d’avance sur le premier relégable il y a deux ans, quatre la saison dernière après la victoire à Sochaux dans la « finale » pour le maintien. Jamais deux sans trois ? Raté. Cette fois, les Hauts-Savoyards basculent du mauvais côté de la balance. Battu par Saint-Etienne (1-2) ce samedi à Annecy à l’occasion de la 37e journée, l’ETG dit officiellement adieu à l’élite du football français.

Avec cinq points de retard sur Toulouse à une journée de la fin, les hommes de Pascal Dupraz ont poinçonné leur ticket pour l’ascenseur. Direction la Ligue 2 après quatre saisons à l’étage supérieur. Les raisons de l’échec de l’opération maintien seront forcément analysées en profondeur dans les prochaines semaines. Mais on peut déjà en avancer quelques-unes. Sur le plan des chiffres, d’abord. Avec 22 revers, plus gros total en championnat derrière les 23 de Lens, l’ETG – 16e budget de L1 cette saison – a connu trop de défaites pour espérer mieux. La faute, notamment, à une défense qui s’est souvent montrée très friable (59 buts encaissés).

La verve de Pascal Dupraz va manquer

Sur le plan des impressions, ensuite. Ces dernières semaines, le club haut-savoyard n’a pas renvoyé l’image de sérénité qu’il pouvait présenter lors des courses au maintien des saisons précédentes. Le cas Daniel Wass, écarté avant le match contre les Verts, en restera le symptôme le plus éclatant. Rien d’illogique, donc, à voir l’ETG redescendre un étage. Et maintenant, quid de la suite ? La dernière fois qu’ils étaient en L2, pourtant tout juste montés de National, les Hauts-Savoyards n’y avaient passé qu’une année. Peuvent-ils rééditer la chose pour remonter au plus vite ?

Une certitude : Pascal Dupraz va nous manquer en L1. Grande gueule à la verve qui ne s’embête souvent pas de fioritures, le coach symbole de l’ETG était un véritable personnage de notre championnat. Souvent marrant, parfois irritant, voire un brin hypocrite sur certains sujets, mais jamais sans saveur. Capable de galvaniser ses troupes, aussi. Même si ça ne marche pas tous les ans. Mais tout malheur fait souvent d’autres heureux. Ceux du jour ? Caen, Lorient, Nice, Toulouse et Reims, tous officiellement maintenus dans l’élite.

A.H.