Ligue 1: "J’ai pu choquer des gens", Aulas défend ses positions

Le Conseil d’Etat semble avoir sonné mardi le glas des derniers espoirs de Jean-Michel Aulas de finir la saison de Ligue 1 sur le terrain. La plus haute autorité administrative n’a pas invalidé la décision de la Ligue de stopper le championnat de France. Une décision contre laquelle Aulas se bat depuis des semaines. Au point de voir un front des présidents de Ligue 1 se lever contre lui? "C'est l'analyse que vous pouvez avoir, a commenté le président des Gones en réponse à une question des journalistes. Mais je dirais que l'opinion publique s'est au fil des semaines retournée contre les auteurs des décisions. Je pense que j'ai pu choquer un certain nombre de gens qui ont bénéficié de ces décisions, c'est pour cela que je parlais d'intérêt général et d'intérêts particuliers."
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"Mes combats sont d’intérêt général"
Fidèle à sa lutte pour faire reprendre la Ligue 1, Aulas en rajoute une couche sur les intentions qui l’ont animé. "Est-ce que je regrette? Je regrette que la Ligue, comme Canal, aient pris la décision de tout stopper avant même qu'il y ait un décret d'Etat, d'ailleurs il n'y en a jamais eu. (...) Mes combats sont d'intérêt général, même si d'autres s'amusent à les présenter autrement. Nous verrons, d'ici 5 ans, d'ici 10 ans, ce sur quoi aura débouché cet arrêt prématuré du championnat. Le déficit d'exploitation du foot français va être d'1,2 milliard d'euros", craint le président de l’OL qui assure agir pour le bien du football français.