Ligue 1: l’équipe-type de la 14e journée

Valère Germain et Guido Carrillo - AFP
Gardien
Jean-Louis Leca (SC Bastia)
Le portier corse a été essentiel dans le point du nul rapporté par Bastia de Nice (1-1). Battu par Plea de la tête, il est resté attentif derrière pour empêcher l’Aiglon de faire le break. Jean-Louis Leca s’est illustré en seconde période avec deux nouvelles parades de grande classe (dont une alors que plusieurs Niçois étaient hors-jeu) sur lesquelles il a eu la main ferme. Et quand lui ou ses défenseurs n’étaient pas sur la trajectoire, la baraka venait aider Bastia avec cette tête de Sarr sur le poteau et cette frappe de Plea sur la barre alors que la cage était vide.
Défenseurs
Djibril Sidibé (AS Monaco)
Le latéral poursuit sa saison excellente sous le maillot monégasque. Son centre, dévié par Falcao, a permis à Germain de doubler la mise. Peu mis en danger défensivement, l’international français a pu s’exprimer sur son côté. Et c’est l’OM qui en a souffert.
Thiago Silva (Paris Saint-Germain)
Le défenseur parisien reste fidèle à ses prestations depuis le début de la saison. Thiago Silva s’est encore montré solide et serein face aux attaquants lyonnais. Il n’a rien laissé passer en première période, puis a resserré les rangs dans le second acte après l’égalisation éclair de Valbuena. Résultat : l’OL n’a pas eu beaucoup d’occasions d’inquiéter à nouveau Areola.
Florentin Pogba (AS Saint-Etienne)
Si les Verts ont cédé les premiers à Angers, Florentin Pogba n’a pas eu grand-chose à se reprocher sur l’ouverture du score de Pepe. Le Stéphanois s’est appliqué à colmater les brèches avant de sonner la révolte en seconde période. C’est lui qui a ramené Saint-Etienne à égalité à l’heure de jeu sur un corner de Saivet repris… du tibia. Sa solidité a permis aux Verts de conserver l’avantage pris en fin de match.
Milieux
Bernardo Silva (AS Monaco)
Il a mis au supplice les Marseillais, à commencer par Alessandrini. Le Portugais s’est joué du Phocéen avant de s’enfoncer côté droit et de délivrer un centre parfait de l’extérieur du pied pour la tête de Germain. Une nouvelle prestation de haute qualité de la part du Monégasque.
Tiémoué Bakayoko (AS Monaco)
L’international Espoir a été le piston de Monaco. Impérial dans l’entrejeu, il a fait mal aux milieux marseillais sur la pelouse de Louis-II. C’est Bakayoko qui a récupéré le cuir dans les pieds de Vainqueur, amenant ainsi le dernier but signé Carrillo.
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Cafu (FC Lorient)
Le Portugais a fait une grosse impression face au FC Metz. Il a délivré une passe décisive pour Waris et une autre pour Moukandjo. C’est aussi Cafu qui a obtenu le penalty qui a permis aux Merlus de mener 1-3 à Saint-Symphorien. Dommage que la défense ait cédé deux fois en trois minutes (3-3 score final). Au moins, grâce à Cafu notamment, Lorient a ramené son premier point à l’extérieur. Insuffisant toutefois pour quitter la dernière place du classement.
Thiago Motta (Paris Saint-Germain)
Le PSG a éteint l’OL pendant 45 minutes, et c’est en grande partie grâce à Thiago Motta. L’Italien a régné au milieu de terrain et a obtenu le penalty qui a permis à Cavani de lancer Paris vers la victoire. Moins libre en seconde période, l’ex-Intériste s’est appliqué à contenir la révolte rhodanienne jusqu’au coup de grâce de Cavani.
Attaquants
Valère Germain (AS Monaco)
Il aime l’Olympique de Marseille, mais ça ne l’a pas empêcher d’être sans pitié. L’attaquant de Monaco s’est offert un doublé, d’abord d’une tête imparable à bout portant, ensuite d’une frappe parfaitement placée alors qu’il était en déséquilibre. Son doublé porte à 5 son nombre de buts cette saison en Ligue 1.
Edinson Cavani (Paris Saint-Germain)
Et il continue de marquer. Critiqué parfois, Edinson Cavani n’en reste pas moins une machine à marquer, même quand les ballons sont rares. Sur penalty et de la tête, le Parisien a inscrit le doublé de la gagne à Lyon. Il n’a pourtant touché que 20 ballons et en a perdu 6. Mais il ne lui en a pas fallu beaucoup pour faire la différence.
François Kamano (Girondins de Bordeaux)
C’est ce qu’on appelle un coaching gagnant. Entré en jeu à la 46e minute, François Kamano a apporté un peu de percussion à l’attaque de Bordeaux avant de revêtir le costume de sauveur en signant un doublé (88e et 90+3e), d’abord de la tête sur un corner de Plasil, puis de près sur un centre dévié de Ménez. Les Girondins restent invaincus depuis deux mois.
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