Ligue 1: la LFP communique sur le temps additionnel de la première journée, avec un temps de jeu effectif qui progresse

La nouvelle disposition que l’IFAB (gardien des lois du jeu) a intégré à sa loi 7 début juillet a été respectée à la lettre par les arbitres de Ligue 1 le week-end dernier, à l'occasion de la première journée du championnat de France. Celle-ci stipule désormais que le temps perdu pendant la célébration d’un but sera décompté dans le temps additionnel, dans le but de favoriser le jeu et le spectacle.
L’impact de cette mesure s'est déjà fait sentir, avec des temps additionnels plus importants. Il y a eu 12 minutes et 47 secondes de temps additionnel en moyenne ce week-end sur les pelouses de Ligue 1, plus du double de la saison précédente (6 minutes et 18 secondes), selon Stats Perform. Cette augmentation du temps additionnel a en plus participé à produire l’effet escompté, avec un accroissement du temps de jeu effectif en Ligue 1.
Pas de but à Paris, mais un temps de jeu effectif très important
Le temps de jeu effectif moyen a en effet progressé le week-end dernier pour s’établir à 58'36, soit près de trois minutes supplémentaires par rapport à la moyenne de la saison précédente (55'56). Mais le temps additionnel à rallonge ne veut pas forcément dire plus de temps de jeu effectif.
La rencontre entre Paris et Lorient (0-0) a été le match avec le moins de temps additionnel, mais également celui qui a compté le plus de temps de jeu effectif avec 70'41 (au moins 8 minutes de plus que toutes les autres rencontres de Ligue 1). Autrement dit, d'autres facteurs participent à rendre le jeu plus fluide.
Preuve qu'il n'y a pas toujours corrélation entre les deux phénomènes, la saison passée, malgré le temps additionnel moyen le plus faible des cinq grands championnats, la Ligue 1 présentait le temps de jeu effectif moyen le plus important, selon Stats Perform.