Ligue 1 - Le carton de Monaco, Montpellier incorrigible, Toulouse à l’arrêt : les tops et flops de la 8e journée

Les cinq matches au programme du multiplex de la 8e journée ont accouché de sorts bien différents : Nantes a obtenu son deuxième succès de la saison aux dépens de Bastia (1-0) et Monaco a étrillé Metz en Lorraine (7-0). Une semaine après son exploit contre Paris, Toulouse a chuté à Caen (1-0) tandis que Montpellier, longtemps devant au score, s’est fait rattraper par Dijon (3-3).

TOPS

Nantes a enfin marqué à domicile cette saison

Oui, le public du Stade de la Beaujoire a enfin vibré cette saison. A la 18e minute du match entre Nantes et Bastia (1-0), lorsque Mariusz Stepinski a, au sortir d’un joli mouvement collectif de la part des Canaris, inscrit son 2e but de la saison. Un but plein d’émotion, car c’est le premier inscrit cette saison à la Beaujoire. Et ô combien important, car il offre trois points précieux aux hommes de René Girard, ainsi qu’un deuxième succès cette saison en championnat.

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Monaco, sept ça suffit !

Il n’y avait pas beaucoup de suspense avant le coup d’envoi et l’AS Monaco l’a vite étouffé sur la pelouse de Saint-Symphorien. Grâce à Lemar (7e), Germain (24e) et Bernardo Silva (40e), le club princier, à la pause, avait déjà assuré son succès à Metz. L’expulsion de Doukouré (60e) n’a fait que prolonger la soirée cauchemar du promu messin (Fabinho sur penalty,68e ; doublé de Carrillo, 72e, et un but de Boschillia, score final 7-0). Avec cette démonstration, Monaco répond immédiatement au PSG et conserve trois points d’avance sur le champion de France en titre.

Ninga a vu triple

Révélation de Montpellier la saison passée, on se demandait bien où étaient passées l’insouciance et la fraîcheur de Casimir Ninga. L’international tchadien n’avait plus marqué en championnat depuis le 7 mai, à la Mosson, face à Rennes (2-0). Ce samedi soir, l’intéressé a retrouvé la jolie sensation de faire trembler les filets (18e). Et Ninga n’a pas boudé son plaisir puisqu’il a remis ça quelques instants plus tard (25e) ainsi qu'en seconde période (58e). Lui, au moins, aura fait le job jusqu’au bout dans les rangs montpelliérains.

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FLOPS

Mais Montpellier n’a (encore) pas tenu

L’habitude est beaucoup trop fâcheuse et va véritablement finir par plomber la saison de Montpellier (si ce n’est pas déjà un peu le cas) : comme lors de six, désormais, de ses sept derniers matches, le MHSC s’est effondré alors qu’il menait au score. Les Héraultais ont mené 3-1 jusqu’à la 81e minute, avant qu’un but contre son camp d’Anthony Vanden Borre, ajouté à une grosse erreur de Geoffrey Jourdren (39e), ne maintienne les Dijonnais à flot. Et même lorsque la 3e banderille de Ninga a fait mouche, Dijon est allé chercher un point inespéré en égalisant dans le temps additionnel par Yohann Rivière (90e+1). Une fois encore, Montpellier n’a pas tenu la distance. Et cela ne va pas apaiser son président Louis Nicollin et son souhait ardent de recruter… un défenseur.

Nancy s’enfonce encore un peu plus

Il y a des signes qui ne trompent pas dans une saison galère. Le gardien adverse vous écoeure sur un de vos temps forts (parade d’Enyeama sur une frappe de Dalé, 16e), on vous refuse un but pour un hors-jeu inexistant (Dia, 72e) et dans la foulée, vous concédez un penalty qui vous crucifie un peu plus (74e, but d’Eder). C’est le résumé de la soirée vécue par Nancy en terre lilloise ce samedi, dans un match de la peur entre la lanterne rouge du championnat et son plus proche voisin (19e). Une défaite sur le fil qui donne de l’air au Losc et précipite par le fond les Nancéiens, désormais derniers du classement.

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Fin de série pour Toulouse

Le TFC restait sur trois succès de rang en Ligue 1 (Guingamp, Lille et le PSG). Il n’en aura pas ajouté un quatrième ce samedi, en s’inclinant sur la pelouse de Caen (1-0). Est-ce que les joueurs de Pascal Dupraz fêtaient-ils encore leur succès de prestige acquis la semaine dernière face à Paris ? Toujours est-il qu’on n’a pas reconnu le TFC enthousiaste et bien organisé d’il y a sept jours. A la place, on a vu des visiteurs nerveux, limite dans leurs engagements (six cartons jaunes récoltés) et beaucoup trop imprécis dans la surface, à l’image de Braithwaite, qui a eu tout faux en ratant deux face-à-face avec Vercoutre (1e, 43e).