Ligue 1: Lens proche du rachat du stade Bollaert

Dauphin du Paris Saint-Germain la saison dernière, qualifié pour la Ligue des champions 2023-2024, qu’il a démarré tambour battant dans une poule relevée, le Racing Club de Lens est sur le point de réaliser un nouveau pas de géant dans son développement. Invité de France Bleu Nord, après le 117e derby face à Lille (1-1) dimanche soir, le propriétaire du RC Lens, Joseph Oughourlian, a annoncé que l’acquisition du stade Bollaert était en bonne voie.
"Ça avance, a-t-il assuré. On s’est mis d’accord avec la mairie de Lens. Il nous faut maintenant l’approbation du ministère des Finances. Nous avons eu des discussions très longues et très fructueuses avec la mairie. On se comprend bien avec le maire, Sylvain Robert." L’édile s’est voulu plus prudent auprès de nos confrères de France Bleu Nord, précisant que les négociations étaient "en fin de parcours".
Tout s'est accéléré depuis un an
L’accord commun trouvé entre le club et la ville mentionné par Joseph Oughourlian reposerait sur la méthode de calcul du prix du bien, rapporte France Bleu Nord. "Il n'y a pas de formalisation d'un accord ou d’une vente réelle", d’après le maire. Les parties devront s’entendre sur un montant, mais pas avant que le ministère des Finances ait fixé une fourchette de prix de la structure.
Ce n’est qu’une fois cette étape validée que le conseil municipal de Lens pourra alors entériner la vente, si le projet se concrétise. Actuellement, le RC Lens occupe le stade Bollaert-Delelis dans le cadre d'un bail emphytéotique de 50 ans (jusqu'en 2052), pour un loyer d'environ 450.000 euros par an. Cela fait désormais plusieurs années que le club échange avec la mairie, mais les discussions entamées à l’époque de Gervais Martel se seraient accélérées ces 18 derniers mois.
"Ce qu’on a décidé parce qu’il ne faut pas mener tous les combats à la fois, expliquait le directeur général du RC Lens, Arnaud Pouille, à RMC Sport en mai dernier. Là, on va passer à une nouvelle étape avec la qualification en coupe d’Europe et si ça doit se faire, ça sera plutôt pour 2024-2025. On en a parlé avec les collectivités parce qu’il faut qu’elles aient aussi le temps de dérouler le calendrier politique et de passer par diverses autorisations, donc du fait de la coupe d’Europe, nous n’allons pas accélérer les choses. On va trouver le bon timing pour bien faire les choses."