Ligue 1: les trophées décalés de la 18e journée

La Ligue 1 nous a encore réservé un joli spectacle ce week-end. Les habitudes de Balotelli, le coup de bluff d’Aulas ou encore les goûts de déco de Rudi Garcia ont tous remporté un trophée décalé de cette 18e journée.

Le trophée du casanier: Mario Balotelli

"Balo" sait recevoir. Depuis qu’il a signé à Nice, l’attaquant italien se sent à l’Allianz Arena comme chez lui. Dimanche, il a encore plus marqué son territoire face à Dijon en claquant un doublé dans l’enceinte niçoise (2-1). Grâce à ces deux buts, Mario Balotelli cumule désormais huit buts en huit matches de Ligue 1. Et, forcément, ils les a tous inscrits à domicile. Home sweet home.

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Le trophée Harald Schumacher: Jessy Moulin

Jessy Moulin est né en 1986. Trop tard pour assister à la demi-finale France-Allemagne du Mondial 82. Il n’a donc pas pu voir en direct la terrible sortie du gardien allemand Harald Schumacher, lancé à pleine vitesse sur l'arrière français Patrick Battiston, laissé K.-O. sur la pelouse de Séville. Et il n’a peut-être jamais vu les images tout court. En tout cas, on peut se poser la question, car, trente-quatre ans plus tard, sa sortie violente sur l'attaquant lorientais Benjamin Moukandjo samedi a forcément rappelé celle de Schumacher. Son coup de hanche lui a valu un rouge direct après dix minutes de jeu. Heureusement, Moukandjo a, lui, pu reprendre son poste.

Le trophée Valérie Damidot: Rudi Garcia

Les joueurs de l’OM ont découvert une nouvelle déco à la commanderie. Pour motiver ses joueurs avant le match contre Lille, leur entraîneur Rudi Garcia a placardé des affiches avec le chiffre 6 un peu partout dans le centre d’entraînement marseillais. Ascenseurs, portes, vestiaire ont ainsi pu rappeler l’objectif du week-end : atteindre la sixième place au classement. Et l’effet Valérie Damidot a fonctionné puisque l’OM l’a emporté 2-0.

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Le trophée du pastis: Cédric Varrault

Deux jaunes en trente secondes. La commande est digne de celle d’une soirée bien arrosée. Pourtant, elle a cette fois été formulée sur la pelouse de l’Allianz Riviera. Cédric Varrault, averti après avoir donné un coup sur Mario Balotelli, a aussitôt récolté un second carton jaune pour contestation. Direction le vestiaire pour payer une addition bien salée.

Le trophée du meilleur joueur de poker: Jean-Michel Aulas

Jean-Michel Aulas a bien bluffé. Cette semaine, le président de l’OL a affiché la tendance avant le déplacement de ses joueurs à Monaco. "On ira avec des craintes [...], justifiées, de ne pas prendre une fessée." Résultat, les Lyonnais ont réalisé le coup parfait en s’imposant 3-1 sur le terrain de l’ASM, invaincue à domicile depuis avril 2016.

Le dirigeant de l’OL a tellement bien joué son coup que le Vadim Vasilyev a crié au complot dans la foulée de la défaite. Quelques heures après la rencontre, le vice-président du club princier s’en est directement pris à l’arbitrage. "Je pense franchement que le résultat de ce match était décidé par l’arbitrage, a d’abord lâché le dirigeant. [...] Je vais dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, l’Olympique lyonnais est favorisé par l’arbitrage." Une chose est sûre en tout cas, ce dimanche, il n’a pas pris de fessée.

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la rédaction