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Ligue 1: Mbappé, Osimhen, Camavinga… notre onze-type à la mi-saison

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Si le PSG est largement représenté dans notre équipe-type de la première moitié de Ligue 1, quelques révélations ont su tirer leur épingle du jeu, à l’image de Victor Osimhen (LOSC) ou d'Eduardo Camavinga (Rennes).

Devant, un choix cornélien

Porté par une attaque de feu, le Paris Saint-Germain aurait très bien pu aligner au moins trois de ses quatre fantastiques devant. Si Kylian Mbappé est incontournable, avec ses 11 buts pour 4 passes décisives, Neymar (8 buts, 4 passes) et Angel Di Maria (6 buts, 8 passes) ont également été impressionnants. Mais dans le système à trois attaquants que nous avons privilégié, le Brésilien et l’Argentin restent à la porte, tout comme Dimitri Payet, de retour en grâce avec l’OM.

Car comment ne pas parler de la première moitié de saison de Wissam Ben Yedder, meilleur buteur du championnat (13) et qui porte l’AS Monaco sur ses épaules. C’est le cas également de Victor Osimhen (10 buts), que peu auraient imaginé à ce niveau dès sa première saison au LOSC. Islam Slimani (Monaco) ou encore Mauro Icardi (PSG) n’étaient pas loin non plus, mais la concurrence était trop féroce.

Au milieu, un vent de fraîcheur

Il incarne à lui seul un souffle nouveau qui fait du bien à notre Ligue 1 derrière l’omniprésent PSG: le Rennais Eduardo Camavinga, 17 ans à peine et déjà tout d’un grand. Son aisance balle au pied et son sang-froid ahurissant pour son âge lui ont valu les éloges de toute la L1, et même au-delà. Marco Verratti semble comme un poisson dans l’eau dans l’entre-jeu parisien, qu’il soit fait de deux ou trois joueurs, et donne la pleine mesure de son grand talent.

Plusieurs joueurs postulaient pour le dernier siège disponible (Rongier, Marquinhos, Savanier...), finalement attribué à Morgan Sanson, lui aussi de retour à son meilleur niveau avec l’Olympique de Marseille. S’il n’est pas le plus décisif par la stat' (3 buts, 2 passes), le Marseillais est devenu un maillon essentiel de son équipe, et son influence sur le jeu du deuxième de Ligue 1 est indéniable. Coach de cette équipe de plus en plus régulière, l'entraîneur portugais André Villas-Boas dirige d'ailleurs notre onze-type.

Derrière, du solide et du moins limpide

Le poste de gardien s’est joué entre Steve Mandanda et Keylor Navas, le portier parisien obtenant la palme à la faveur de ses onze réalisations encaissées de moins. Le nom de Gautier Larsonneur (Brest) est également sorti de quelques bouches – 4,3 arrêts par match, meilleur total pour un gardien en L1 cette saison –, mais ses 24 buts pris l’ont desservi.

Juan Bernat a pu jouir d’une faible concurrence au poste de latéral gauche, lui qui a délivré 3 passes décisives et touché 42 ballons dans la surface adverse cette saison, plus que tout autre défenseur. Il a été plus compliqué de désigner son pendant à droite, personne ne s’imposant de prime abord dans nos esprits. Youcef Atal (Nice) a été bon mais moins étincelant que la saison précédente, Kenny Lala (Strasbourg) a disparu de la circulation et la pépite Mohamed Simakan (Strasbourg) n’aura dépanné que quelques matchs au poste. Nous avons finalement ciblé Léo Dubois (Lyon), régulier jusqu’à sa blessure au genou gauche début décembre.

Pour le reste, la présence de Thiago Silva n’a souffert d’aucune contestation, lui qui dirige de main de maître la co-meilleure défense des cinq grands championnats, à égalité avec… Reims (10 buts encaissés). Il était donc logique de lui adjoindre Yunis Abdelhamid, terriblement consistant dans l’arrière-garde rémoise. Reims, ce n’est pas que le football champagne.

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Notre onze-type coaché par Villas-Boas, en 4-3-3:

Navas – Dubois, Thiago Silva, Abdelhamid, Bernat – Sanson, Verratti, Camavinga – Mbappé, Osimhen, Ben Yedder.

Romain DAVEAU (@daveauromain)