Ligue 1: pourquoi le VAR a fait polémique lors de plusieurs matchs ce week-end

Amiens-PSG: polémique sur le main de Blin
"Je ne sais pas si les arbitres ont déjà joué au football, parce que sur l’action en question, je tacle, et je ne peux pas tacler les bras derrière le dos. Je prends d’abord la balle de la poitrine, j’en suis sûr et certain. Jusqu’à ce penalty à l’heure de jeu, nous étions très solides." Sanctionné pour une main dans la surface lors de la défaite concédée samedi par Amiens face au PSG (3-0), Alexis Blin a exprimé toute sa colère dans les colonnes du Courrier Picard.
Sur cette action, Florent Batta a désigné le point de penalty, avant de demander l’aide du VAR, sans aller toutefois consulter les images au bord du terrain, pour finalement confirmer sa décision. "On dit que les joueurs sont fatigants, mais nous aussi, nous aimerions pouvoir parler avec les arbitres et leur demander leur ressenti", a déploré Blin.
Nice-Bordeaux: "La VAR est une immense escroquerie"
Le community manager des Girondins était remonté samedi soir et il l'a fait savoir. "L'arbitre confirme le penalty. La VAR est une immense escroquerie", a-t-il écrit sur le compte Twitter du club bordelais à l’occasion du match entre Nice et les Girondins (1-0), après un accrochage dans la surface de réparation entre Ihsan Sacko et Vukasin Jovanovic.
A la suite de cette action, l’arbitre de la rencontre Nicolas Rainville a demandé l’assistance-vidéo avant de désigner le point de penalty après une longue réflexion. Allan Saint-Maximim l’a transformé. "Je ne vais pas m'étendre sur le penalty. Je ne veux pas en parler. Cela m'a gonflé. C'est abominable. On a le VAR maintenant. A quoi sert-il? C'est incompréhensible", a également déploré l’entraîneur bordelais Eric Bedouet après la rencontre.
Nantes-Rennes: les Canaris auraient pu avoir un penalty
Invaincu à la Beaujoire depuis 2005, le Stade Rennais a enchaîné samedi un quatrième succès de rang en Ligue 1 en remportant le derby à Nantes (1-0). Un match marqué par l’usage du VAR, puis par son absence. Dès la 7e, Ruddy Buquet y a eu recours pour refuser logiquement un but de Diego Carlos inscrit du bras gauche.
Mais à la 72e, l’arbitre a décidé de se passer du VAR au terme d’une action pourtant très confuse, qui aurait pu permettre au FCN d’obtenir un penalty pour une faute de Mexer sur Majeed Waris ou plus vraisemblablement pour une main de Jakob Johansson sur une frappe de Valentin Rongier. De quoi passablement agacer Vahid Halilhodzic: "L'arbitre n'a pas écouté le capitaine qui demandait de regarder le VAR et c'est un manque de respect vis-à-vis du club."
Toulouse-Strasbourg: l'arbitre revient sur sa décision
Le jeu a été arrêté pendant près de cinq minutes dimanche lors de Toulouse-Strasbourg. Après un double accrochage dans la surface alsacienne, avec des contacts très litigieux entre Stefan Mitrovic et Yaya Sanogo et entre Jonas Martin et Max-Alain Gradel, les locaux ont demandé à l’arbitre Hakim Ben El Hadj de consulter le VAR.
Celui-ci, qui n’avait d’abord rien signalé, a finalement consulté son écran de contrôle sur le bord du terrain. Il est revenu sur sa décision et a accordé un penalty aux joueurs d’Alain Casanova, sanctionnant la "charge" de Martin sur Gradel, qui semblait plutôt faire lui-même opposition. Le penalty a été transformé par Sanogo, qui a pris Matz Sels à contre-pieds pour inscrire son premier but de la saison en championnat.