Ligue 1: quatre entraîneurs virés en quatre jours, c’est l’hécatombe sur les bancs français (et ça pourrait continuer)

Ils tombent les uns après les autres. A un rythme spectaculaire. Ce début d’automne s’avère particulièrement dévastateur pour les entraîneurs de Ligue 1. Quatre d’entre eux viennent de perdre leur job en l’espace de quatre jours. Le mouvement a été lancé dimanche par l’Olympique Lyonnais. Auteurs d’une entame de saison décevante, les Gones ont annoncé la fin de leur collaboration avec Peter Bosz. Le Néerlandais de 58 ans, en poste depuis l’été 2021, a été remplacé par Laurent Blanc, de retour aux affaires après deux ans et demi d’inactivité.
Der Zakarian et Furlan la même journée
Deux jours plus tard, le Stade Brestois a officialisé le départ de Michel Der Zakarian. Le technicien de 59 ans, lui aussi intronisé durant l’été 2021, a été remercié en raison des mauvais résultats de l’équipe bretonne, lanterne rouge de Ligue 1, avec une seule victoire au compteur. Bruno Grougi, qui était en charge de la réserve, assure l’intérim.
Dans la même journée de mardi, l’AJ Auxerre a décidé de ne pas continuer avec Jean-Marc Furlan. Arrivé en juillet 2019 en Bourgogne, alors que le club était mal en point en Ligue 2, le coach de 64 ans a été écarté dans la foulée de son doigt d’honneur adressé au public de Clermont. Il a fait les frais de son comportement et du début de championnat difficile de l’AJA, qui vient de retrouver l’élite et qui n’a pas encore nommé son successeur.
D’autres pourraient suivre…
L’hécatombe s’est poursuivie ce jeudi avec l’éviction d’Oscar Garcia par le Stade de Reims. L’Espagnol de 49 ans était arrivé en Champagne-Ardenne durant l’été 2021. Lui aussi paye les mauvais résultats de son équipe, qui pointe à la 15e place du classement, avec un seul succès en dix journées. Son adjoint William Still va assurer l’interim.
Ces licenciements à la chaîne ont de quoi inquiéter les autres coachs en place dans le championnat de France. Surtout en bas de tableau. S’ils ne redressent pas rapidement la barre, certains pourraient également être poussés vers la sortie dans les semaines à venir. Pour la première fois, quatre équipes seront reléguées en fin de saison, ce qui n’incite pas les dirigeants à s’armer de patience. Dans cette optique, Antoine Kombouaré (Nantes), Olivier Pantaloni (Ajaccio), Gérald Baticle (Angers), Julien Stéphan (Strasbourg), Lucien Favre (Nice) ou Bruno Irles (Troyes) peuvent se sentir menacés. A moins qu’un autre club s’effondre totalement lors des prochaines journées.