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Ligue1: Suspendu, Galtier se dit victime d'un "peloton d'exécution"

Christophe Gatlhié.

Christophe Gatlhié. - AFP

Suspendu trois matchs dont un avec sursis pour des paroles déplacées envers Julien Stéphan, l’entraîneur du Stade Rennais, Christopher Galtier a estimé cette sanction "incompréhensible" et "disproportionnée" et parle de la commission de discipline comme d'un "peloton d'exécution".

C’est un Christophe Galtier remonté qui est apparu ce vendredi en conférence de presse à deux jours de la réception de Montpellier, dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1 (dimanche à 15h00). Suite à un comportement déplacé lors de la rencontre contre le Stade Rennais, l’entraîneur du LOSC a écopé de trois matchs de suspension plus un autre avec sursis par la commission de discipline de la LFP. "Je trouve la sanction très disproportionnée, elle est incompréhensible à mes yeux".

"C'est un peloton d'exécution"

"On me reproche des paroles envers Julien Stephan à la fin du match, des propos dégradants, s’étonne-t-il. Je me suis expliqué. Quand j'avais toute la commission de discipline et son président devant moi, on m'a dit ‘Monsieur Galtier, soyez à l'aise, vous n'entrez pas dans un tribunal, vous n'êtes pas là pour être jugé’... et c'est un peloton d'exécution. J'aurais préféré qu'on me dise précisément où j'allais plutôt que me mentir, me faire des grands sourires et dire ‘on vous a compris’ et 24 heures après on vous sanctionne aussi lourdement".

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Sanctionné car entraîneur du LOSC?

Déçu par les manières de la commission de la LFP, Christopher Galtier s’est interrogé publiquement sur les raisons pour lesquelles il a été sanctionné de cette manière. "Ça renvoie aussi à la réflexion qu'on doit avoir: ‘Est-ce que Lille est un grand club ou pas?’ Si j'avais été l'entraîneur d'un autre club, est-ce que j'aurais été autant sanctionné? Pas sûr... ". La sanction prend effet à partir du 18 février. En conséquence, Christophe Galtier sera sur le banc de Lille pour la réception de Montpellier, mais suspendu pour le déplacement à Strasbourg le 22 février et contre Dijon à domicile 3 mars.

Jean Bommel avec JR