Lyon-Saint-Etienne : la rivalité… jusque sur les sièges

Le futur stade de l'OL - AFP
Les rivalités font le sel du football. Elles peuvent aussi basculer dans le grand n’importe quoi. Dernière preuve en date à Lyon. Inauguré dans les premières semaines de 2016, le futur grand stade de l’Olympique Lyonnais ne comptera ainsi aucun siège portant le… numéro 42. A savoir celui du département de la Loire, dont la préfecture n’est autre que Saint-Etienne. Dans les rangées paires du nouvel écrin du club du président Jean-Michel Aulas, les spectateurs verront donc les sièges passer de 40 à 44. Idem au niveau des loges qui ne compteront pas de numéro 42. De quoi nourrir un peu plus l’antagonisme historique entre les Gones et les Verts.
De quoi, surtout, s’amuser à se demander jusqu’où pourrait aller la chose si les Lyonnais poussaient la dinguerie jusqu’au bout. Recompter chaque cornet pour vérifier que le vendeur n’y a pas malencontreusement placé 42 frites ? Vérifier que les gobelets de 50 cl sont bien remplis jusqu’au bout et ne s’arrêtent pas à 42 ? Faire attention au nombre de marches sur chaque escalier ? Vérifier qu’aucun travailleur ayant participé à la construction du stade n’avait 42 ans au moment où il a posé des pierres ? Détruire une Coupe de la Ligue si la salle des trophées compte un jour 42 pièces d’orfèvrerie ? Interdire aux enfants de réciter les tables de multiplication et de calculer 6x7 ou 7x6 ? Allez, Jean-Michel, tu ne vas donc pas t’arrêter en si bon chemin…