Mbappé: "Deux heures après le titre, j'étais déjà redescendu"

Accompagné de son président Vadim Vasilyev, Kylian Mabppé était à Bondy ce jeudi, dans le club de ses débuts, pour y présenter aux enfants le trophée de champion de France conquis hier soir par l’AS Monaco. Le jeune prodige, buteur face à Saint-Etienne (2-0), confie avoir fêté le titre… à sa manière.

Kylian, quel est votre sentiment, avec ce retour dans ce club de Bondy qui a accompagné vos débuts?

C’est vraiment un sentiment de fierté extrême. C’est la ville que j’ai connue, dans laquelle j’ai grandi, je me suis développé, j’ai tout fait. J’ai laissé une partie de moi ici. J’ai encore la famille, mon frère joue ici. C’est vraiment mon club. Je suis vraiment fier de pouvoir aider comme je peux mon club.

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Avez-vous conscience de l’incroyable chemin parcouru depuis quelques mois?

Je prends conscience des choses. Il faut avoir un certain recul par rapport à certaines choses. Le fait de voir des enfants qui sont contents, ça fait plaisir. Il faut que je me comporte en exemple pour ces gamins qui m’admirent.

Comment avez-vous vécu la célébration du titre?

Deux heures après, j’étais déjà redescendu. J’étais vraiment content, c’était l’objectif prioritaire du club. Maintenant, l’euphorie est vite retombée. J’ai eu le temps de fêter le titre, bien sûr. Après, on n’a peut-être pas la même notion de fêter. Je l’ai fêté à ma manière. Contempler un stade plein avec le feu d’artifice, tous les gens qui sont contents, qui vous adulent, qui crient votre nom, il n’y a rien de mieux, ça n’a pas de prix. Je ne suis pas allé en boite de nuit...

Quel rôle pensez-vous devoir tenir face à tous ces enfants?

J’ai été à la place des enfants. On a eu la chance d’avoir des anciens qui sont revenus comme Corchia, qui était professionnel. J’admirais chaque pas, j’imprimais chaque mot. Aujourd’hui, je suis passé de l’autre côté, c’est à moi de faire comme eux l’ont fait. Je ne fais pas d’efforts. Je ne suis pas Mbappé. Je suis juste Kylian, je suis moi-même.

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propos recueilli par T.M