Metz: Serin indigné par les individus "qui ont sali le club"

Le président du FC Metz a réagi ce dimanche par le biais d’un communiqué aux incidents qui ont provoqué l’arrêt du match entre le club lorrain et Lyon samedi. Bernard Serin fustige des individus « qui ont sali le club ». Et annonce des mesures radicales.

L’antre d’ordinaire tranquille de Saint-Symphorien a basculé samedi dans le fait-divers. La rencontre face à l'OL a été arrêtée dès la 30e, suite à des jets de pétards ayant entraîné la blessure du portier olympien, Anthony Lopes. Le président du club lorrain Bernard Serin a exprimé son indignation vis-à-vis des fauteurs de trouble ce dimanche par le biais d’un communiqué.

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« Les incidents qui se sont produits samedi soir au Stade Saint-Symphorien sont absolument inacceptables. Ils sont le fruit de quelques individus isolés qui, par leur comportement inqualifiable, ont sali l’honneur de notre club, de notre ville et celui des supporters messins qui, eux, aiment profondément leur club, écrit Serin. Ces individus font honte au FC Metz, ils me font honte à titre personnel. »

« Un arsenal de mesures fermes et radicales »

Le président a par ailleurs annoncé le renforcement des mesures de sécurité dans le stade : « Nous allons mettre en place très rapidement un arsenal de mesures fermes et radicales pour que ces incidents ne se reproduisent plus jamais au Stade Saint-Symphorien. » Invité de Direct Laporte ce dimanche sur RMC, le coach du FC Metz, Philippe Hinschberger, se montrait lui aussi touché par les évènements.

« On ne pouvait pas imaginer un agissement comme ça. Les matches à Metz sont toujours bon enfant. Il y a une bonne ambiance. Il n’y a jamais de problème de sécurité. On est tous un peu sur le cul, commentait Hinschberger. Au niveau sportif, on a fait une très grosse entame. Les mots d’ordre, sont frustration, déception, colère. Des gens ne respectent pas le métier des autres. »

Conscient des probables sanctions à venir à l’encontre du club 13e de Ligue 1, le technicien s’en remet désormais aux décisions de LFP. Et fait passer son message auprès des Lyonnais prompts à se voir attribuer le match gagné sur tapis vert. « Aulas a fait son rôle de président. Il a insisté sur le fait qu’il y ait un joueur blessé, ce qui est vrai. Il a lâché dans une phrase qu’en général, c’était match perdu, comme si ça arrivait toutes semaines, prévient Hinschberger. Ce n’est pas non plus à lui, avec tout le respect que j’ai pour lui, de décider si le match doit être perdu ou pas. »

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S.R