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Montpellier : Laurent Blanc a donné "son aval" à Jean-Louis Gasset

Jean-Louis Gasset

Jean-Louis Gasset - AFP

Jean-Louis Gasset est arrivé à Montpellier pour prendre la succession de Frédéric Hantz, mis à pied ce lundi. Fidèle adjoint de Laurent Blanc depuis plusieurs années, le technicien de 63 ans a demandé son avis au champion du monde 1998 avant de prendre ce rôle de numéro un.

Jean-Louis Gasset va revoler de ses propres ailes. Fidèle adjoint de Laurent Blanc depuis 2007, à Bordeaux, en équipe de France puis au PSG, le technicien de 63 ans arrive à Montpellier dans le costume de numéro un. A 63 ans, sa mission sera de redresser la situation du club, 15e de Ligue 1 et qui a mis à pied Frédéric Hantz ce lundi. Gasset ne saute pas dans l’inconnu puisque c’est un ancien de la maison.

Il a porté le maillot du MHSC à 263 reprises entre 1975 et 1985 et en a été l’entraîneur en 1998-1999. Le centre d’entraînement porte d’ailleurs le nom de Bernard Gasset, son père, qui a fondé le club avec Louis Nicollin. Mais cela faisait dix ans, et une aventure à Istres, qu’il n’avait plus été entraîneur principal. Avant de replonger, il a donc demandé son avis à Laurent Blanc.

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« J’ai reçu son aval. Ce n’est déjà pas mal… Et ses encouragements bien sûr. Je l’avais vu dans des circonstances un peu pénibles (un drame personnel a touché Gasset, ndlr) quand je lui ai dit que j’allais donner un coup de main à Montpellier. Il a compris que je voulais m’aérer la tête. Il a compris et il m’a dit : "Ça va te faire du bien car tu vas travailler, tu vas réfléchir. Tu vas avoir plein de gens à qui parler, à voir et à gagner des matchs". Il sait très bien que le football est ma passion. Donc il s’est dit que, pour moi, c’était la meilleure des choses. »

Gasset, en attendant Passi ?

Si Gasset, qui sera assisté de Ghislain Printant et Pascal Baills, s’est engagé pour deux ans et demi avec Montpellier, il devrait logiquement stopper sa mission en fin de saison et laisser Franck Passi lui succéder. Pour sans doute redevenir adjoint de Blanc. Et être moins exposé médiatiquement. « Le plus difficile pour moi, c’est d’être là (en conférence de presse), c’est d’être face à vous. Après, numéro un, numéro deux, c’est le même métier. A partir du moment où le match commence, je suis numéro un et demi avec Laurent Blanc. Mais le changement, il est là, c’est de faire des conférences de presse deux fois par semaine. Ce n’est pas mon kiff quoi. »

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AA avec JL