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Nantes: Gourcuff croit en sa cohabitation avec Kita

Officiellement présenté à la presse ce lundi, au lendemain de la défaite du FC Nantes à Lille (2-1) lors de la première journée de Ligue 1, Christian Gourcuff a levé les doutes concernant sa cohabitation avec Waldemar Kita. Malgré la réputation de l'entraîneur vis à vis des présidents de clubs, malgré celle aussi du dirigeant des Canaris, adepte de la valse des coachs.

Le mariage est sur le papier assez étonnant. Voire détonnant, compte tenu du fort caractère de chacun. Mais Christian Gourcuff est persuadé que la greffe peut prendre entre lui et Waldemar Kita. Présenté officiellement ce lundi à la presse dans ses nouvelles fonctions d'entraîneur de Nantes, au lendemain de la défaite à Lille (2-1), le technicien breton s'est voulu rassurant. 

"Si je suis là, c'est que j'estime qu'on peut cohabiter"

"Si je suis à Nantes, c'est que j'estime qu'on peut cohabiter, résume l'ancien coach de Rennes ou Lorient. Vous savez, si cela avait été une autre personne, ce n'est pas sûr que j'aurais été là. Chacun sa personnalité. Si je suis viré dans un mois... ce sera comme ça. Non, là-dessus, je pense qu'il n'y a aucun problème. L'esprit dans lequel je signe ici... je suis dans une autre démarche. Dans la mesure où il m'appelait, c'est qu'il me faisait confiance."

Un choix étonnant de la part des deux hommes. Le successeur de Vahid Halilhodzic, qu'on pensait à la retraite, a la réputation de ne pas hésiter à aller au conflit avec ses présidents, pour défendre ses principes de jeu et choix de joueurs. Le président des Canaris est lui connu pour sa propension à se séparer de ses entraîneurs... avec un 15e changement en 12 ans de présidence. 

" Je sais que ce sont les résultats qui viennent plomber les choses"

"Il y a une confiance réciproque et je n'ai pas de doute à ce niveau, assure toutefois Christian Gourcuff. Et surtout, ne pas polluer les choses avec des suspicions. Je connais un peu le foot, je sais que ce sont les résultats qui viennent plomber les choses, à tous les niveaux. Il me connaît, s'il m'a sollicité, c'est pour mes idées. Sinon, cela n'a aucun intérêt de me sortir de ma retraite."

"Les choses doivent se faire en bonne intelligence. Et je n'ai pas toujours mal cohabité avec les présidents, rappelle-t-il. Sur le nombre, je pense que je dois être à 50-50... Je n'ai pas d'inquiétude, il n'y a pas de souci. On peut ne pas être d'accord sur quelque chose. Mais les choses sont beaucoup plus simples que ça. "

A.Bo avec X.G