Nantes: "Je n’ai rien à me reprocher", Franck Kita sort du silence après sa mise en examen

Franck Kita nie en bloc. Quelques jours après avoir été mis en examen dans une affaire de transferts suspects, dans la foulée d'une garde à vue, le directeur général du FC Nantes estime n'avoir rien à se reprocher en marge de la reprise du club ce jeudi au centre d'entraînement de la Jonelière. "Je n’ai rien à cacher, je compte fonctionner comme avant, tempère-t-il. J’ai une entière liberté de travailler et j’ai toujours la même volonté de préparer cette saison."
"J’ai toujours respecté les règles, je suis très professionnel, très procédurier"
"Il y a le secret de l’instruction, je ne peux pas dire grand-chose, lâche-t-il, dans des propos retranscrits par Ouest-France. Je respecte l’institution judiciaire. J’ai toujours respecté les règles, je suis très professionnel, très procédurier. Une enquête, ce n’est pas une condamnation. Je n’ai absolument rien à me reprocher. Ça ne change rien dans l’exercice de ma fonction, dans mes prérogatives, dans mon quotidien".
Son père Waldemar Kita avait aussi été placé en garde à vue la semaine dernière, avant d'être remis en liberté. Une information judiciaire avait été ouverte en juin 2022 à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes, notamment pour des faits d'"exercice illégal de l'activité d'agent sportif".
Des faits de blanchiment et d'exercice illégal d'agent sont reprochés
Les trois individus mis en examen sont pour rappel visés par "des chefs de blanchiment, blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, exercice de l’activité d’agent sportif sans licence valable, exercice illégal de l’activité d’agent sportif par un ressortissant d'un Etat membre ou partie à l'accord sur l'espace économique européen et complicité, exercice illégal de l’activité d’agent sportif par un ressortissant d'un Etat non membre de l’Union européen ou non partie à l'accord sur l'espace économique européen et complicité."