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Nantes: le club attentif aux vibrations ressenties par des supporters en tribune Loire

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Ces dernières semaines, des supporters nantais ont signalé d'étonnantes vibrations ressenties dans la tribune Loire de la Beaujoire. Une situation prise au sérieux par le club et le propriétaire du stade.

La question s’est invitée sur les réseaux sociaux ce week-end. Après le derby breton contre Rennes, perdu sur le terrain (1-0), mais marqué par une très belle ambiance en tribunes avec une Beaujoire volcanique et à guichets fermés, des supporters ont posé la question : la tribune Loire "tremble"-t-elle plus qu’avant ?

Le club et Nantes Métropole très attentifs

Faut-il s’inquiéter des vibrations ressenties dans cette partie du stade animée par la Brigade Loire, le principal groupe de supporters du FC Nantes ? "J’ai ce genre de retour de supporters qui trouvent que la tribune Loire tremble de plus en plus. Il y a toujours eu des tremblements, mais certains trouvent que depuis quelques semaines les tremblements se ressentent plus", a réagi un fidèle de la Beaujoire sur Twitter. "Je me suis fait la réflexion jeudi (après le barrage retour contre la Juventus en Ligue Europa, ndlr). Là où je suis placée d’habitude je n’ai jamais senti quoi que ce soit. Sauf depuis récemment…", a confirmé une autre supportrice. Même appréhension chez ce fan : "Je trouve aussi. Je regarde le sol dès qu’on saute. Ça ne tremblait pas comme ça avant."

Rien d’anormal répondront certains habitués de la tribune Loire : entre la réception de la Vieille Dame et le choc contre Rennes, la Beaujoire s’est récemment surpassée, dans la lignée du show proposé depuis le début de la saison à chaque match à domicile ou presque. Avec 7.000 à 10.000 supporters debout et qui donnent de la voix pendant 90 minutes du côté de la tribune Loire, ce phénomène de vibrations est-il vraiment surprenant voire inquiétant ? Selon les informations de France Bleu Loire Océan, la situation est tout de même observée avec attention.

D’abord par le club puisque "réunions vont avoir lieu afin de comprendre ce qu'il se passe avec l'ensemble des parties prenantes". Nantes Métropole, propriétaire de ce stade érigé en 1984 mais récemment rénové en vue de la Coupe du monde de rugby (2023) et les Jeux olympiques (2024), a par ailleurs "immédiatement alerté" ses services techniques "pour avoir des éléments rapidement".

RR