Nantes: Sergio Conceiçao a commencé sa "révolution" (et ça chamboule les joueurs)

Nommé entraîneur il y a une semaine, Sergio Conceiçao a commencé à imposer sa méthode. Pour redresser les Nantais, dix-neuvièmes de Ligue 1, le Portugais mise sur une très grande rigueur.

A ce rythme-là, les femmes des joueurs vont finir par se plaindre. Depuis la prise en mains de l’équipe du FC Nantes par Sergio Conceiçao, les Canaris passent beaucoup moins de temps à leur domicile. Désormais, l’arrivée au centre d’entraînement de la Jonelière se fait à 8h45, pour un petit-déjeuner en commun, avant une première séance. Et le groupe ne se quitte pas avant 18h, contre 13h auparavant. La charge de travail n’est pas forcément plus élevée mais l’objectif de Conceiçao, qui pour ses débuts a connu la victoire contre Montpellier en Coupe de la Ligue (3-1), est de créer plus de cohésion.

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« Ce n’est pas bon de passer trop de temps avec sa femme », s’amuse le coach portugais, les traits déjà tirés par la fatigue. Les joueurs qui ont des enfants augmentent donc les heures des nourrices à la maison et savent déjà que les neufs jours de vacances prévus à Noël ont été amputés de deux journées. « Ça change, admet le gardien Rémy Riou. On passe notre journée au centre d’entraînement. Personnellement, je revenais souvent l’après-midi donc ça ne me change pas beaucoup. Il y a un peu plus de monde que d’habitude. Il y a beaucoup de changements. Ça amène une certaine rigueur, un certain professionnalisme qui manquait peut-être à certains et qui, j’espère, va nous faire du bien pour la suite des événements. »

Conceiçao : « On doit écouter le boss de l’équipe » 

Cette discipline, l’ancien international portugais la met aussi en place sur le terrain. « Il apporte beaucoup d’importance notamment aux aspects tactiques, explique Guillaume Gillet. On travaille beaucoup sur le terrain, sans faire trop de sprints. Je crois que chaque joueur prend plus conscience de ce qu’il doit faire sur le terrain. Celui qui n’est pas attentif quand il dit quelque chose, il le fait savoir directement. C’est bien, on est un groupe très jeune et avant c’était peut-être trop facile. »

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« C’est ma manière, c’est mon style, avoue Conceiçao. On est des professionnels. On doit écouter le leader, écouter le boss de l’équipe. Tout le travail est organisé. Parfois c’est vrai, on commet des erreurs mais il faut faire les choses qui sont les mieux pour l’équipe. Le joueur doit accepter ça. » Cohérente sur le papier, la méthode doit désormais porter ses fruits en championnat. A commencer par ce vendredi, avec le déplacement à Angers (20h45).

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AA avec PYL