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Nantes: trois proches collaborateurs de Kita placés en garde à vue

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Trois proches collaborateurs du président du FC Nantes Waldemar Kita ont été mis en garde à vue dans les locaux de la direction territoriale de la police judiciaire de Nantes, ce mardi, avant d'être relâchés en début de soirée. La police s’interrogerait sur la légalité des commissions perçues par des intermédiaires autour de transferts de joueurs.

La fête est finie au FC Nantes. Ce mardi, soit trois jours après le succès en finale de la Coupe de France contre Nice (1-0), trois proches collaborateurs du président du FCN Waldemar Kita ont été mis en garde à vue dans les locaux de la direction territoriale de la police judiciaire de Nantes, selon Presse Océan. Une information que RMC Sport est en mesure de confirmer. Les trois salariés ont été remis en liberté en début de soirée. 

Pourquoi cette garde à vue pour ces proches collaborateurs de Kita? Dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Nantes, la police s’interroge "sur la légalité des commissions perçues par des intermédiaires autour de transferts de joueurs [non connus]", selon Presse Océan.

Un nouvelle affaire pour le clan Kita

Pour rappel, le président Kita travaille en étroite collaboration avec deux agents sulfureux: Mogi Bayat et Bakari Sanogo. Rien ne permet néanmoins d’affirmer à ce jour que ces deux intermédiaires sont concernés. Joint par RMC sport, un des gardés à vue n’a pas souhaité faire de commentaires. 

En attendant, c’est une nouvelle affaire qui vient brouiller encore davantage l’image du président Waldemar Kita. Lequel est en effet visé depuis 2017 par une enquête pour soupçon de fraude fiscale. En 2019, des perquisitions avaient ainsi eu lieu au centre d’entrainement des Canaris, au siège parisien des laboratoires Vivacy appartenant au président de Nantes, ainsi que dans le domicile de ce dernier.

Le Parquet national financier (PNF) avait confirmé en février 2019 avoir ouvert une enquête préliminaire visant l’homme d’affaires franco-polonais. Ce dossier avait été confié fin septembre 2021 à un juge d’instruction. L’enquête porterait aussi sur de la fraude fiscale aggravée et du blanchiment, ce qui pourrait augurer d’une possible mise en examen.

David Phelippeau