Nice-Lyon : Lacazette "partagé" sur le fait de jouer

- - AFP
Il y a ceux qui veulent jouer, pour que la vie continue. Ceux, moins nombreux, qui préféreraient rester à la maison. Et enfin ceux qui ne savent pas trop sur quel pied danser. C’est le cas d’Alexandre Lacazette. Le buteur de Lyon aborde avec un certain malaise le déplacement à Nice ce vendredi en ouverture la 14e journée de Ligue 1 (20h30), une semaine après les attentats de Paris. « Je ne sais pas. Je rester partagé, reconnait Lacazette. D’un côté, je me dis oui pour dire qu’on continue quand même la vie. Parce qu’on peut procurer aussi du plaisir à beaucoup de personnes. Mais d’un autre côté, on aurait pu ne pas jouer pour avoir cette pensée. »
Mais puisque le jeu va reprendre ses droits, l’international français entend se donner à fond. Pour essayer de distribuer du sourire autour de lui. « Personnellement, j’ai encore plus envie de faire plaisir aux spectateurs, de moins montrer les côtés négatifs qu’il peut y avoir sur le terrain et de montrer que ce qu’on fait, c’est beau. Il faut profiter de la vie », assure l’attaquant lyonnais.
Lacazette : « Il y a toujours cette crainte »
Même si Nice n’est pas Paris, Lacazette a conscience que le football est désormais visé par les terroristes. D’où une certaine appréhension à l’heure de retrouver les pelouses : « Il y a toujours cette crainte. Après, je ne pense pas qu’ils puissent attaquer tous les terrains de France ou d’Europe. Mais c’est sûr qu’il y a cette peur parce qu’on ne sait pas ce qu’il peut se passer. Dedans ou en dehors. A tout moment, ils peuvent attaquer donc c’est ce qui fait peur. »